Le Havre : interpellé pour avoir proposé, nu, des relations sexuelles aux passantes, il menace les policiers au couteau
Lundi au Havre, un homme de 45 ans a été interpellé après que des témoins ont signalé l'individu en train de proposer, nu sur son balcon, des relations sexuelles aux passantes. Le quadragénaire a d'abord menacé les policiers au couteau avant d'être finalement maîtrisé.
Les femmes qui se promenaient, lundi, du côté de rue Berthelot, au Havre (Seine-Maritime), ont possiblement vu ou aperçu un homme dans le plus simple appareil. C’est pour cette description que des témoins de la scène ont signalé l’individu aux autorités.
Cet homme de 45 ans était apparemment nu sur son balcon et invitait les passantes entrant dans son champ de vision à se livrer à des actes sexuels avec lui. Nos confrères de 76actu précisent qu’a l’arrivée des forces de l’ordre, le quadragénaire était toujours sur sa terrasse, mais vêtu ici d’un short.
Relations sexuelles proposées aux passants : interpellé, l’homme avait un short
L’homme a refusé d’ouvrir sa porte aux policiers venus à sa rencontre. Une source policière raconte que “derrière la porte, il a proféré des menaces et indiqué qu’il allait planter les collègues”. L’évocation d’un couteau que l’individu avait bien en main, vingt minutes plus tard, quand il a finalement décidé d’ouvrir à la police.
Si les forces de l’ordre ont alors visé l’homme avec un pistolet à impulsion électrique (Taser), aucune arme ne va être utilisée de part et d’autre, et l’individu d’être en fin de compte maîtrisé.
Un internement en hôpital psychiatrique
Le couteau n’était pas la seule arme que le quadragénaire avait en sa possession. À l’intérieur de son domicile auront ainsi été découvertes une machette et plusieurs autres armes blanches. Dans un premier temps, il a été placé en garde à vue, avant d’être interné à l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet dans le courant de la soirée. Auprès des autorités, l’homme avait ainsi tenu “des propos incohérents”.
Cette admission pourrait conduire les plaintes de six policiers, déposées pour outrage et violences, à être classées sans suite.