Le Havre : il agresse un jeune homme, prétend diriger le FMI avant d’avouer être un SDF
Mardi matin au Havre, un homme a été interpellé devant la gare après avoir roué de coups un inconnu. Le suspect a d'abord prétendu être le patron du FMI avant de reconnaître sa qualité de SDF.
Les faits se sont produits mardi matin. Il était un peu plus de 8h00 quand les forces de l’ordre ont été appelées à intervenir sur l’esplanade de la gare du Havre (Seine-Maritime), apparent théâtre d’une violente agression. Sur place, les policiers ont découvert un homme effectivement mal en pont : ensanglanté, son front présentait un hématome, il avait une dent casée et un œil tuméfié.
76actu, qui rapporte l’information, poursuit en indiquant que selon ce qu’a assuré la victime aux forces de l’ordre, son agresseur se trouvait toujours dans les environs à attendre le tram. Un suspect a été interpellé par les autorités, et celles-ci d’avoir eu peine à croire ses propos.
Un jeune homme retrouvé en sang, l’agresseur présumé interpellé devant la gare du Havre
L’agresseur présumé tenait ainsi un discours incohérent, se présentant comme le patron du FMI (Fonds monétaire international alors que celui-ci est dirigé depuis maintenant bientôt huit ans par Christine Lagarde) et se disant accompagné par le président de la République française Emmanuel Macron.
L’homme a fini par remettre aux policiers une attestation d’admission au Secours catholique, et de leur avouer être sans domicile fixe, récemment arrivé dans la commune havraise.
Déjà été condamné pour outrage, le mis en cause ne se traitait plus
La femme ayant alerté la police affirme avoir vu le SDF porter des coups à sa victime à terre. Victime qui, hospitalisée à Jacques Monod, a expliqué n’avoir jamais vu son agresseur. Lequel l’a donc mise au sol de plusieurs coups de poing après l’avoir accostée en lui tenait des propos sans réel sens. Après avoir possiblement perdu connaissance, le jeune homme s’est réveillé en croyant constater que son agresseur le fouillait pour le voler. Le premier s’est depuis vu prescrire sept jours d’interruption temporaire totale de travail (ITT).
Il est apparu que le nom du suspect était inscrit au fichier des personnes recherchées pour une exécution de jugement. Le tribunal de Bordeaux l’avait ainsi condamné à deux mois de prison, notamment pour outrage. Durant sa garde à vue, le SDF a reconnu avoir arrêté son traitement alors qu’il souffre de problèmes psychiatriques. Il était attendu qu’il soit déféré jeudi devant le tribunal dans le cadre d’une comparution immédiate.