Le Havre : enlevé et retrouvé avec une balle dans la jambe, un docker en urgence absolue
Mardi matin au Havre, un docker d'une quarantaine d'années qui avait été enlevé quelques heures plus tôt a été retrouvé avec une balle dans la jambe. Il a été évacué en urgence absolue vers l'hôpital Jacques Monod.
Les faits ont été découverts mardi matin au Havre (Seine-Maritime). Il était aux alentours de 7h30 quand un docker âgé d’une quarantaine d’années a été retrouvé grièvement blessé sur un chemin rural situé entre les falaises et l’aéroport. Nos confrères de 76actu, qui révèlent l’information, indiquent que l’homme présentait des hématomes ainsi qu’une balle dans une jambe. Un médecin du SMUR (structure mobile d’urgence et de réanimation) l’a déclaré en “urgence absolue”, avant que la victime ne soit évacuée en direction de l’hôpital Jacques Monod.
Un docker retrouvé blessé après avoir été enlevé pour une histoire de drogue
Le docker était attendu pour être opéré dans le courant de la journée avant d’être entendu le lendemain par les enquêteurs. Des investigations au passage confiées à l’antenne havraise du service régional de police judiciaire (SRPJ). Une source judiciaire indique que le quadragénaire avait été enlevé dans le “contexte habituel d’enlèvements liés au trafic de cocaïne”. Avant d’être retrouvé conscient, sa disparition avait été signalée vers minuit aux autorités. Ce n’est d’ailleurs pas le premier docker havrais à faire l’objet d’un enlèvement dans des histoires liées au trafic de stupéfiants. Sur ces deux dernières années, on en compte ainsi une quinzaine.
Un autre ouvrier avait été laissé pour mort en juin
En juin dernier, le corps sans vie d’un autre docker avait été découvert dans une école de Montivilliers, près du Havre. L’homme, âgé d’une trentaine d’années, avait été torturé, et un communiqué du parquet avait ensuite indiqué que cette victime avait été mise en examen “au mois de juillet 2018 du chef d’association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes ou de délits punis de 10 années d’emprisonnement, en lien avec un trafic de produits stupéfiants sévissant sur la zone portuaire”. Au terme de cette mis en examen, le docker avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire.