Le Havre : déjà condamné pour harcèlement, il est interpellé pour des faits similaires
Mercredi au Havre, un homme a été interpellé et placé en garde à vue pour harcèlement. Récemment sorti de prison pour avoir harcelé une jeune femme, il cherchait ainsi à obtenir des informations sur elle via la nouvelle résidente de son domicile.
Tout avait commencé en 2015, quand ce sans domicile fixe était tombé sous le charme d’une jeune femme découverte au centre commercial Coty, au Havre (Seine-Maritime). Il avait alors tenté de l’approcher, à la fois sur son lieu de travail et chez elle, en entrant même en contact avec sa mère.
La jeune femme avait tenu deux ans avant de déposer plainte pour harcèlement. Interpellé une première fois, l’homme avait récidivé, ce qui lui avait valu d’être condamné à deux ans de prison dont un avec sursis. Nos confrères de 76actu rapportent que l’individu a été libéré en février 2019, et sans avoir perdu son obsession de vue.
Libéré après avoir été condamné pour harcèlement, il récidive 2 semaines plus tard
Cherchant vraisemblablement à revoir la femme qu’il harcelait, l’homme s’est mis à rôder dans son quartier deux semaines après sa libération. La nouvelle résidente du domicile de la jeune femme aurait aperçu l’homme près de chez elle entre cinq à six fois par jour.
Une résidente qui n’attendra pas des années avant de se plaindre aux autorités après avoir été elle aussi harcelée. L’homme ne semblait pas avoir fait un transfert de son obsession, mais apparaissait vouloir obtenir des informations sur la femme qui vivait précédemment ici via la nouvelle résidente de son domicile.
L’érotomaniaque écope de 3 ans ferme
Nouvellement interpellé et placé en garde à vue, l’homme a été diagnostiqué érotomaniaque, soit souffrant d’une psychose paranoïaque centrée sur la jeune femme de 2015 dont il est convaincu qu’elle éprouve des sentiments amoureux pour lui.
Déféré en comparution immédiate, l’homme a été condamné à quatre ans de prison dont trois ferme, une peine assortie d’une mise à l’épreuve, d’une obligation de soins, d’une interdiction de présence en Seine-Maritime et d’entrer en contact avec les victimes ou leurs proches.