Le collectif de militants écologistes “Les Soulèvements de la terre” va être dissous
Récemment en première ligne contre le projet de ligne ferroviaire Lyon-Turin, le collectif va donc bien être dissous.
Une procédure qui aura mis trois mois pour aboutir
Bien trop de violence…Le collectif écolo “Les Soulèvements de la terre” va être dissous en Conseil des ministres ce mercredi 21 juin a annoncé Gérald Darmanin. Quelques jours après les violents affrontements de Sainte-Soline (Deux-Sèvres) à l’automne dernier et en mars 2023 après des manifestations contre les bassines, le ministre de l’Intérieur avait annoncé le lancement de la procédure de dissolution des SLT.
Emmanuel Macron avait pressé la Première ministre Elisabeth Borne de donner son feu vert au décret de dissolution
La semaine passée, le président Emmanuel Macron avait pressé la Première ministre Elisabeth Borne de donner son feu vert au décret de dissolution préparé par son ministre de l’Intérieur.
La cause climatique ne justifie pas qu’on aille caillasser des gendarmes
Il y a quelques semaines, Olivier Véran (porte-parole du gouvernement) justifiait : “La cause climatique ne justifie pas qu’on aille caillasser des gendarmes sur un champ, il y a d’autres manières d’agir, des manières plus humaines. On ne dissout pas une association en fonction de ses idées, on la dissout parce qu’il y a des exactions ou de la mise en danger de la sécurité publique, c’est le cas ici”.
Une réflexion que beaucoup partage. Gérald Darmanin a récemment argumenté que “aucune cause ne justifie qu’on blesse des policiers et des gendarmes”.
On ne dissout pas une association en fonction de ses idées, on la dissout parce qu’il y a des exactions
Un “mouvement informel”…Pas d’entité propre pour les SLT, pas d’alliance d’organisations, pas d’association, les avocats des ‘Soulèvements de la Terre’ vont saisir le Conseil d’État par le biais d’un référé-liberté.
- Une procédure qui aura mis trois mois pour aboutir
- Emmanuel Macron avait pressé la Première ministre Elisabeth Borne de donner son feu vert au décret de dissolution
- La cause climatique ne justifie pas qu’on aille caillasser des gendarmes
- On ne dissout pas une association en fonction de ses idées, on la dissout parce qu’il y a des exactions