Laval : elle fait croire à son ex-compagnon qu’elle se suicide, policiers et pompiers mobilisés
Dimanche soir à Laval, un jeune homme a alerté les autorités après avoir pensé que son ex-compagne était en train de mettre fin à ses jours. En ouvrant la porte de la jeune femme, les policiers et pompiers mobilisés ont découvert qu'il s'agissait d'une farce.
Il a préféré prévenir que voir mourir et les autorités ne lui en ont possiblement pas tenu rigueur. Dimanche soir à Laval (Mayenne), vers 22h00, un jeune homme en état de panique a appelé les pompiers et leur a indiqué que son ex-compagne était visiblement en train de mettre fin à ses jours. Un peu plus tôt, rapporte Ouest-France, il avait ainsi reçu une photo d’un bras de la jeune femme recouvert d’un liquide rouge. Pour le jeune Lavallois, impossible d’exclure la possibilité qu’il s’agisse de sang.
Pensant intervenir pour une tentative de suicide, ils découvrent une femme hilare
Sept soldats du feu ont alors été mobilisés, de même que trois membres des forces de l’ordre. Rapidement arrivés sur les lieux, ils ont toqué à la porte, « au cas où » nous dit-on. Les autorités ont bien fait car une personne est venue leur ouvrir : c’était la jeune femme soupçonnée d’avoir voulue se suicider. Mais l’expression de son visage ne laissait pas traduire unetelle intention. Un sourire y était ainsi dessiné, et les policiers ajoutent que la jeune femme « rigolait même ». Celle-ci a expliqué qu’elle avait voulu faire une blague à son ex-compagnon.
Jusqu’à deux ans de prison et 30.000 euros d’amende encourus
Cette histoire n’est pas encore achevée puisqu’une procédure a été lancée pour divulgation de fausses informations. La jeune blagueuse encourt un maximum de deux ans de prison et 30.000 euros d’amende. Sa farce aurait même pu prendre de tragiques proportions car non loin, un feu d’envergure s’était déclaré et quatre personnes ont dû être relogées. La police déplore donc après coup que des moyens aient été inutilement sollicités auprès de cette jeune femme : « Il y avait déjà une vingtaine de pompiers sur place, mais ils auraient bien eu besoin d’être plus. À cause de cette blague, nous n’avons pas pu. Ça aurait pu, indirectement, provoquer un gros incident ».