L’assurance-vie, en pleine forme, atteint un nouveau record

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Un début d’année prometteur pour l’assurance vie

Le début de l’année 2025 marque un tournant dans l’histoire de l’assurance vie en France. Pour la première fois, l’encours de cette forme d’investissement a dépassé les 2.000 milliards d’euros. Ceci s’explique principalement par le niveau record de versements effectués et la bonne santé des marchés financiers.

Un record depuis 2010

Les cotisations, c’est-à-dire les sommes versées sur les contrats, ont atteint un record historique de 17,3 milliards d’euros en janvier. Parallèlement, les prestations, incluant les rachats et les versements en cas de décès, ont diminué de 6% par rapport à janvier 2024, s’établissant à 12,8 milliards d’euros.

La différence entre les deux, connue sous le nom de collecte nette, s’élevait à 4,5 milliards d’euros, soit le double de l’année précédente et un niveau jamais atteint depuis 2010 pour un mois de janvier.

Un pilier de l’épargne des Français

L’assurance vie est devenue le placement financier le plus important des Français, représentant environ un tiers de leur épargne financière. En outre, comme l’a souligné Paul Esmein, directeur général de la fédération professionnelle France Assureurs, ces fonds jouent un rôle essentiel dans l’économie réelle.

M. Esmein a observé que « la bonne dynamique commerciale » observée en janvier, combinée à la hausse de la valeur de certains placements, notamment les actions cotées, a conduit à ce niveau record de l’encours de l’assurance vie. « Il franchit pour la première fois la barre symbolique mais néanmoins importante des 2.000 milliards d’euros », a-t-il déclaré.

Contribution à l’industrie de la défense

En parallèle, M. Esmein a été interrogé sur la part des fonds d’assurance vie consacrée à l’industrie de la défense, en pleine expansion alors que l’alliance transatlantique est mise à mal par Donald Trump et que l’aide militaire à l’Ukraine est gelée.

Le président Emmanuel Macron a promis des « investissements supplémentaires » en matière de défense, nécessitant la mobilisation de financements privés. « Bien évidemment ça fait partie des sujets dont les assureurs vont discuter dans les jours qui viennent », a commenté M. Esmein.