Landes : des revendeurs de drogue interpellés en plein couvre-feu après une panne de voiture
Dimanche soir à Mont-de-Marsan, dans les Landes, des revendeurs de drogue ont été interpellés après que l'un d'eux a été découvert sur un parking, en plein couvre-feu, à côté de son véhicule en panne.
Dimanche, à la manière de ce qui avait été instauré la veille, il convenait de respecter le couvre-eu avancé à 18h00. À Mont-de-Marsan, dans les Landes, les forces de l’ordre ont remarqué un individu qui n’avait aucune raison valable de paraître à l’extérieur alors qu’il était 18h00 passées. LCI rapporte qu’une patrouille de la BAC, composée de trois fonctionnaires, avait repéré un individu en train de fumer un joint sur le parking d’un centre commercial. Il se trouvait à côté de son véhicule en panne.
De l’herbe et du cannabis dans sa voiture, il parle de “consommation personnelle”
Les policiers ont procédé au contrôle de l’individu et, dans sa voiture, ont découvert 98 grammes de résine de cannabis, 98 grammes d’herbe et 1 700 euros en liquide. Le commandant divisionnaire Simon Verde indique que cette personne a tenté de tromper les fonctionnaires : “À ce moment-là, le jeune homme explique qu’il s’agit de sa consommation personnelle et qu’un ami doit venir le chercher en raison de sa panne, mais les policiers ne sont pas dupes”.
De la vente reprenant un modèle connu
“Très peu de temps après”, poursuit le commandant divisionnaire, “le fameux ami arrive sur les lieux, et prend la fuite à la vue des policiers”. Finalement placé en garde à vue, cet autre individu est apparu vivre chez son ami. La perquisition du domicile a permis la saisie de plus d’un kilo d’herbe de cannabis, de 600 grammes de résine, d’une certain somme d’’argent et d’emballages de conditionnement. Les suspects ont avoué vendre de la drogue sur le modèle “Uber Shit” : de la marchandise proposée sur les réseaux sociaux et livrée à domicile. Grâce à ce système et en bravant couvre-feux et mesures de confinement, ces vingtenaires auraient gagné des milliers d’euros sur plusieurs mois. Déjà connu des services de police, ils ont été déférés devant la justice.