Lambert Wilson renvoyé de Greenpeace après avoir critiqué Florence Foresti
Après avoir reproché à Florence Foresti de présenter les César en pleine polémique Roman Polanski, Lambert Wilson a été renvoyé de l'ONG après 20 ans de militantisme.
La cérémonie des César 2020 a été mouvementée. Florence Foresti présentait cette édition sous le signe de la polémique puisque Roman Polanski, accusé de viol par plusieurs femmes, a été largement récompensé pour son film J’accuse. L’humoriste avait quitté la cérémonie suite au sacre du cinéaste, suscitant une critique de Lambert Wilson. Le comédien déclarait : « Si on estime qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans le fait que Polanski ait des nominations, alors on ne vient pas et on ne part pas au milieu de la cérémonie ». Et aujourd’hui, l’homme révèle avoir été renvoyé de Greenpeace suite à sa prise de parole.
Renvoyé deux jours après ses propos
Militant chez Greenpeace depuis 20 ans, les propos de Lambert Wilson à propos de Florence Foresti et sa présentation des César n’ont pas plu à l’ONG. Invité dans l’émission En aparté sur Canal+, le comédien a dévoilé ce renvoi. « J’ai émis des réserves sur la cérémonie des César et plus particulièrement sur la façon dont ça s’était déroulé et la façon dont Florence Foresti avait mené sa maîtrise de cérémonie au sujet de Polanski. Et le résultat, c’est que je me suis fait virer de Greenpeace » déclare Lambert Wilson.
L’acteur admet que ses propos semblaient « cautionner le cas Polanski » mais précise que « ce n’était pas le cas ». L’ONG l’a contacté deux jours plus tard pour le renvoyer, expliquant que « les souscripteurs de Greenpeace ne peuvent pas supporter quelqu’un qui soutient ces propos ».
Lambert Wilson dénonce également les réseaux sociaux. Après sa venue à un concert, plusieurs militantes l’ont accueilli en scandant « Polanski viole, Wilson cautionne ». Le comédien dit tout ignorer du dossier et déclare : « Je suis à peine sur les réseaux sociaux donc je ne vois pas tout ce qu’il y a en dessous. Moi, je vis dans le monde de la surface. C’est-à-dire que je ne suis pas comme l’humanité moderne à vivre avec Internet, dans la matrice d’une certaine façon ».