L’ADN des momies séquencé pour la première fois
Des chercheurs allemands affirme être parvenus à séquencer l'ADN des momies égyptiennes.
De tous les mystères de l’Egypte ancienne, et si celui de l’ADN des momies était aussi le plus impénétrable ? Pendant de nombreuses années, les scientifiques ont tenté de séquancer leur génome, mais sans succès.
Jusqu’à ce que des chercheurs de l’Institut Max-Planck (Münich) et de l’université de Tübingen publient dans la revue Nature Communications les résultats de leurs travaux.
90 génomes séquencés
Comme le relaie Mashable, “Ils affirment avoir réussi à séquencer 90 génomes de momies de l’Egypte ancienne. Tous appartiennent à 151 momies retrouvées sur le site d’Abousir el-Melek, au sud du Caire”.
Et ce qu’ils ont découvert, c’est que l’ADN des momies, qui couvrait plus de 1.300 ans d’histoire, se rapproche plus de celui des actuels Européens que des Egyptiens contemporains. L’explication ? Le site indique que “l’immigration subsaharienne vers l’Égypte a eu lieu tardivement, durant les 1.500 dernières années”.
Une technique nouvelle utilisée
Albert Zink, co-auteur de l’étude publiée le 30 mai dernier, résume : “L’étude prouve enfin qu’il y a bien de l’ADN préservé dans les momies de l’Egypte ancienne”. Mais comment les chercheurs sont-ils parvenus à ce séquençage inédit ? En utilisant une nouvelle méthode qui présente la particularité de dissocier ADN ancien et moderne.
Toutefois, ils précident que leur découverte devra être étayée par de nouvelles analyses, effectuées sur ancore plus d’échantillons.