L’Académie française en quelques étapes clés
Au fil des siècles, l'Académie française a navigué à travers des périodes de défis et d'adaptations, préservant son rôle en tant qu'institution centrale dans la préservation et l'évolution de la langue française.
L’Académie française, fondée en 1635 par le cardinal de Richelieu, a joué un rôle central dans la préservation et la promotion de la langue française. Voici quelques étapes clés de son histoire.
Fondation (1635)
L’Académie française a été créée par le cardinal de Richelieu, principal ministre de Louis XIII, avec pour mission de standardiser la langue française, de fixer ses règles et d’établir un dictionnaire.
Première édition du dictionnaire (1694)
L’Académie publie la première édition de son célèbre dictionnaire, dirigé par l’académicien Antoine Furetière. Ce dictionnaire était un projet majeur visant à définir et à stabiliser la langue.
Le siècle des Lumières
Au XVIIIe siècle, l’Académie connaît des périodes de déclin et de revitalisation. Les Lumières ont une influence significative, avec des membres tels que Voltaire et Diderot.
La Révolution française (1793)
Pendant la Révolution, l’Académie est suspendue et son dictionnaire est interrompu. Elle reprend ses activités après la Révolution, mais perd son caractère officiel.
Le retour à la monarchie (1816)
Après la chute de Napoléon, l’Académie retrouve son statut officiel sous la restauration de la monarchie.
Le débat sur la féminisation (20e siècle)
Dans les années 1960 et 1970, l’Académie est critiquée pour sa résistance à la féminisation de certaines professions. Cependant, au fil du temps, elle a assoupli sa position.
Adaptation à l’évolution du langage (21e siècle)
L’institution continue d’évoluer pour répondre aux changements linguistiques, notamment avec des mises à jour régulières de son dictionnaire.
D’où vient leur surnom?
Pourquoi sont-ils surnommés « les immortels » ? Ils le doivent à leur devise « À l’immortalité ». Celle-ci figure sur le sceau donné à l’Académie par son fondateur, le cardinal de Richelieu, et vise à l’origine la langue française et non les académiciens.