La taxe foncière risque de vous coûter plus cher en 2022
Avec a revalorisation de 3,4 % des bases locatives cadastrales, provoquée par l'inflation, la taxe foncière devrait s'envoler dans certaines villes.
Indexée sur l’inflation depuis 2018, cette dernière ayant augmenté de 4,5% en un an, la réception de votre taxe foncière dans votre boite aux lettres en septembre risque d’être piquante…
Indexée sur l’inflation depuis 2018
Sur l’ensemble du territoire, la taxe foncière a augmenté en moyenne de 27,9 % entre 2010 et 2020. Dès 2018, avec la suppression de la taxe d’habitation, les valeurs locatives cadastrales des biens qui sert de base de calcul pour la taxe foncière, sont remises à plat chaque année, en fonction de l’Indice des prix à la consommation harmonisée (IPCH). Pour faire simple, si l’inflation subit une hausse important, les propriétaires vont voir leur taxe foncière augmenter.
L’Insee prévoit sur une inflation à 4,5 % au mois de mars 2022
Sur le seul mois de mars 2022, l’Insee prévoit sur une inflation à 4,5 %, une mauvaise nouvelle donc pour les propriétaires qui vont devoir s’acquitter d’une facture bien supérieure à 2021.
L’Observatoire national des taxes foncières mise sur des augmentations de 5 % à Dijon, 15 % à Tours, 6 % dans la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise. Certaines communes justifient la hausse dans une logique de développement des services publics ou au minimum, sur leur maintien.
Ce sont les collectivités bénéficiaires qui décident des taux applicables
Une quarantaine d’impôts frappent les propriétaires immobiliers. Parmi eux, la taxe foncière est sans doute l’impôt ‘immobilier’ par excellence. En effet, si la plupart des impôts immobiliers ne sont exigibles qu’à l’occasion d’une opération particulière (la perception de loyers, la vente d’un bien, la construction d’un immeuble), la taxe foncière est due dès l’instant que l’on est propriétaire d’un immeuble. Ce sont les collectivités bénéficiaires qui décident des taux applicables.