La Suisse, pays le plus heureux au monde
Le rapport international sur le bonheur dans le monde a été publié. La Suisse est la nation la plus heureuse du monde. Mais où se classe la France ?
Chaque année depuis 2012, le World Happiness Report de l’ONU désigne la nation du monde dans laquelle ses habitants sont les plus heureux. Le cru 2015 a été rendu public hier, et cette année, c’est la Suisse qui remporte la palme. Comment ce classement est-il établi, de quels autres pays est composé le podium, et où se situe la France ?
La Suisse, numéro 1 mondial du bonheur selon l’ONU
Le classement est établi sur une base de 158 pays. Mais quels sont les critères pris en compte pour établir ce top du bien-être mondial ? Les voici :
- le PIB par habitant,
- l’espérance de vie,
- le soutien social (entraide, par exemple),
- la confiance (représentant la perception d’une absence de corruption politique ou dans les affaires),
- le ressenti sur la liberté dans les choix de vie,
- la générosité.
Ainsi, la Suisse arrive en tête du bonheur dans le monde, devant l’Islande, le Danemark, la Norvège et le Canada. Et la France ? Notre pays se classe à la 29ème place. A noter que les Etats-Unis arrivent à la 15ème place, et nos voisins allemands 3 places devant l’Hexagone.
Le Togo, bon dernier du classement
Jeffrey Sachs, directeur de l’Institut de la terre à l’université Columbia à New York, et l’un des experts indépendants à l’origine du rapport, remarque que les 13 premiers pays sont identiques à ceux de 2014, seul l’ordre a changé. Selon lui, les nations en tête mêlent richesse et haut niveau de soutien social. Il précise que « les pays en dessous de ce groupe, ne sont pas à la hauteur soit en matière de revenus, soit en matière de soutien social, soit les deux ».
En parlant de fond de classement, on retrouve entre autres l’Afghanistan (153) et la Syrie (156). Parmi les 10 derniers, Togo, Burundi, Benin, Rwanda, Tchad, Guinée et Côte d’Ivoire ferment la marche. « Une de nos recommandations est d’utiliser les mesures du bonheur (…) pour aider à guider le monde durant cette période de nouveaux objectifs de développement durable », recommande l’expert.