La santé de 95 % des Français est menacée par un niveau d’activité insuffisant et la sédentarité
D’après les données de l’Anses, 95 % des Français n’auraient pas un niveau d’activité suffisant, ce qui les exposerait à un risque de détérioration de leur santé.
Pratiquer une activité physique est important pour notre santé mentale et physique. D’après une étude publiée mardi par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), 95 % des Français ne pratiqueraient pas une activité physique suffisante et souffriraient d’une trop grande sédentarité. Une situation qui est bien évidemment sujette à un risque de dérogation de sa santé.
Presque tous les Français ne font pas assez de sport
Afin d’arriver à cette conclusion, l’Ansee est venu mesurer les niveaux d’exposition au manque d’activité physique et les risques associés en se basant sur deux études, dont une datant de février 2016 et une autre de juin 2017. Ces dernières excluaient d’ailleurs les femmes enceintes et ménopausées. À la suite de cette analyse, les chercheurs ont souligné dans un premier temps que les femmes étaient le plus exposées à un manque d’activité physique. 70 % d’entre elles auraient en effet des niveaux d’activité en dessous de ceux identifiés pour être en bonne santé. 42 % des hommes sont aussi concernés par cette situation.
Concernant le sujet de la sédentarité, l’étude montre que passer plus de 8 heures en position assise chaque jour exposait à un risque pour la santé. Les adultes avec un faible niveau d’étude ainsi que les moins de 45 ans seraient le plus touchés par la sédentarité. 38 % des adultes seraient d’ailleurs exposés à un niveau de sédentarité supérieur à plus de huit heures. Pour les Franciliens, il faut ajouter deux heures de sédentarité en plus par rapport aux résidents de zone rurale.
L’Ansee explique ensuite que les dangers liés à l’insuffisance d’activité physique et la sédentarité sont les suivants : risque accru de maladies d’origine cardiovasculaires, de certains cancers ou encore de diabète. L’Agence précise d’ailleurs que plus d’un tiers des adultes aurait un niveau de sédentarité élevé et une activité physique insuffisante.