La romancière Chantal Thomas succède à Jean d’Ormesson à l’Académie française
L'information était attendue par les amoureux de la culture. Qui allait succéder à Jean d'Ormesson à l'Académie française ? La réponse sans surprise.
C’était la grande favorite de ce scrutin. Sans grande surprise, c’est la romancière Chantal Thomas, 75 ans, qui a été élue dès le premier tour, à la majorité absolue. Elle devient la dixième femme à intégrer l’Académie française et prend place sur le fauteuil numéro 12, celui de feu Jean d’Ormesson disparu en 2017.
La romancière Chantal Thomas succède à Jean d’Ormesson à l’Académie française
Directrice de recherche au CNRS mais romancière de cœur et essayiste connue et reconnue, l’élection de Chantal Thomas ne laissait pas grand place au doute. La dernière femme à avoir pris place sous la Coupole n’était autre que la philosophe Barbara Cassin, en 2019.
Consécration pour une femme accomplie
Pour celles et ceux qui ne connaîtrait pas l’oeuvre de Chantal Thomas, nous ne saurions que trop vous conseiller « Casanova, un voyage libertin » (1985). Un essai dans lequel elle fait les louanges de ce séducteur invétéré. Plus récemment, elle écrit « Les Adieux à la reine », roman mettant en scène Marie-Antoinette au début de la Révolution française selon le point d’une lectrice, Agathe Sidonie Laborde. Le roman a été adapté au cinéma en 2012 par Benoît Jacquot en 2012, Léa Seydoux y incarne Marie-Antoinette. Bien d’autres de ses romans ont ainsi été adaptés. C’est le cas de « L’Échange des princesses » (2013). « Le palais de la raine » et « L’Île flottante » ont quant à eux été mis en scène sur les planches.
Romans, essais, mais aussi écrits autobiographiques, comme « Café de la mémoire » (2008) ou « Souvenirs de la marée basse » (2017), véritable ode à la liberté de la femme. Son dernier ouvrage, intitulé « De sable et neige », « célèbre la beauté des choses et la puissance de leur silence ». Il est sorti le 7 janvier dernier.
À l’Académie française, la prochaine nomination sera celle au fauteuil numéro 32, précédemment occupée par l’écrivain François Weyergans.