La RDC accueillera ses premiers vaccins Mpox la semaine prochaine

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Par Jérôme,  publié le 20 août 2024 à 10h00.
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Illustration. La vaccination.

Illustration. La vaccination. ADN

Le ministre de la Santé a annoncé, le 19 août 2024, que la République démocratique du Congo, touchée par une épidémie de mpox ayant causé déjà 570 décès, devrait recevoir ses premières doses de vaccin dès la semaine suivante. Peut-on s'attendre à un renversement de la situation grâce à cette riposte médicale ?

TL;DR

  • Japon et USA fournissent des vaccins à la RDC contre l’épidémie de mpox.
  • Quatre millions de personnes, dont beaucoup d’enfants, doivent être vaccinées.
  • L’OMS a qualifié l’épidémie de « urgence de santé publique de portée internationale ».

Japon et États-Unis interviennent contre l’épidémie de mpox en RDC

Le Japon et les États-Unis ont engagé une intervention cruciale en République démocratique du Congo (RDC), une nation lourdement frappée par l’épidémie de mpox.

D’après le ministre de la Santé, Samuel-Roger Kamba, les premières doses de vaccin pourraient arriver dès la semaine prochaine. Ce renouveau d’espoir survient alors que l’épidémie a déjà emporté au moins 570 personnes sur son passage.

Un espoir pour quatre millions de personnes

Au total, les États-Unis ont promis de livrer 50 000 doses de vaccin, tandis que le Japon a pris l’engagement à hauteur de 3,5 millions de doses, spécifiquement pour les enfants. Cette initiative d’envergure prévoit de couvrir quatre millions de personnes dans ce pays de cent millions d’habitants.

Le problème est d’une urgence absolue : le ministre a déclaré que « la maladie touche de plus en plus de jeunes », insistant sur la situation précaire des enfants de moins de quinze ans.

L’OMS déclenche son alerte maximale

Avec son taux de mortalité estimé à 3,6 %, ce virus de plus en plus contagieux et dangereux a poussé l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à déclencher son degré d’alerte le plus élevé. L’OMS a qualifié l’épidémie de « urgence de santé publique de portée internationale« , appelant à une collaboration transfrontalière pour gérer ce fléau.

Un virus qui s’étend au-delà de l’Afrique

La menace ne se limite pas à la RDC ou à ses voisins africains, où se trouvent également des cas : d’autres continents ont signalé des infections, notamment la Suède, le Pakistan et les Philippines.

Nommé antérieurement variole du singe, et transmis du singe à l’homme par contact étroit, le mpox se propage de manière inquiétante.