La Terre sous la menace de 500 astéroïdes
Les scientifiques de l’Agence spatiale européenne se réunissent à Rome pour se pencher sur les moyens de défense à mettre en place contre la menace représentée par les astéroïdes. pour la Terre.
Armageddon ou encore Le Jour d’Après… Le scénario de ces films catastrophes peut-il se dérouler sur Terre ? C’est pour statuer sur le sujet que les experts en la matière se sont réunis pour la Conférence sur la défense planétaire qui se tient en Italie toute cette semaine.
Le constat semble à première vue alarmant puisque 500 astéroïdes pourraient potentiellement représenter une menace pour notre bonne vieille planète.
Étudier en détail la trajectoire des astéroïdes
Le but de cette conférence pour les experts de l’Agence spatiale européenne (ESA) est dans un premier temps de dresser une cartographie des astéroïdes les plus menaçants puis de définir des moyens de défense pour empêcher les plus dangereux d’entrer en contact avec la Terre.
Some of the world's top #asteroid experts meeting this week at #ESRIN #pdc2015 #NEO Watch live http://t.co/TEnl4e93so pic.twitter.com/oaU9YnqqNM
— ESA Operations (@esaoperations) April 16, 2015
Selon Detlef Koschny, chef de secteur NEO à l’ESA, il y a une petite urgence. « Nous avons environ 500 objets proches de la Terre (NEO) identifiés qui pourraient, dans un délai de 100 ans, éventuellement toucher la planète » précise-t-il. Le spécialiste donne également des précisions sur le travail de l’ESA en la matière « Nous suivons leurs trajectoires, nous essayons de prévoir ce qu’elles pourraient être et si elles représentent éventuellement un risque. En cas de danger réel, nous avons deux solutions actuellement envisageables. »
Deux moyens de défendre la planète
Actuellement, l’ESA se pencherait actuellement sur deux techniques pour éviter les collisions. La première consiste à changer la trajectoire de l’astre grâce à un véhicule spatial qui frapperait l’astéroïde pour le faire dévier. La deuxième solution est la destruction pure et simple de l’astéroïde « à l’aide d’une explosion nucléaire ».
Pour se faire, l’ESA cherche à développer « des satellites autoguidés par une caméra, car nous n’aurions pas le temps de les diriger depuis la Terre ». L’incertitude reste de mise, notamment à cause de la vitesse de déplacement phénoménale des astéroïdes qui avancent à plus de 10 km/s. Quoi qu’il en soit, Detlef Koschny se veut rassurant « la probabilité qu’un de ses astéroïdes frappe la Terre est très faible, de l’ordre de 1 sur 1 million ». Dans le doute, il ne nous reste plus qu’à former un Bruce Willis en puissance qui pourra nous sauver de la catastrophe !