La Petite Sirène de Disney : qu’a pensé la presse de cette version 2023 ?

À la veille de la sortie de la version de La Petite Sirène en prise de vues réelles, il semble que du côté de la presse, on partage le sentiment d'un film manquant de profondeur, au singulier.

Demain, le mercredi 24 mai 2023, sortira dans les salles obscures La Petite Sirène. Il ne s’agira pas de faire redécouvrir le long-métrage animé de Disney datant de 1989, ni même de proposer une mouture réalisée en 3D. Comme à son habitude ces dernières années, la firme a procédé à la réalisation d’une adaptation en prise de vues réelles, à savoir avec de véritables acteurs montrés à l’écran.

La Petite Sirène 2023 : une histoire semblable aux précédentes versions ?

L’histoire de cette version, réalisée par Rob Marshall, se passe en 1830. Ariel, jouée par Halle Bailey, vit au fond de la mer avec son père le roi Triton (Javier Bardem) et ses six sœurs Indira (Simone Ashley), Tameka (Sienna King), Mala (Karolina Conchet), Caspia (Nathalie Sorrell), Perla (Lorena Andrea) et Karina (Kajsa Mohammar). Ariel se trouve être la plus curieuse, ce qui va la conduire à entrer en contact avec un être humain, le Prince Eric (Jonah Hauer-King). Mais ces deux mondes sont-ils compatibles ?

Des décors “beaux mais aseptisés”

Du côté de franceinfo, on reconnaît un aspect technique maitrisé : “des images spectaculaires, des décors clinquants, qui plongent le spectateur dans des univers sous-marins colorés, immersifs, dans des atmosphères qui le transportent au cœur de l’aventure”. Le tout serait cependant moins chaleureux que ce qu’offrait le dessin animé de la fin des années 1980 : “les décors sont beaux mais aseptisés, les sirènes ont un look de youtubeuses, et les personnages secondaires ‘imaginaires’ sont sympathiques mais visuellement peu expressifs”.

Une mouture “bien trop sage”

Le site des Numériques loue une version évoquant de nouvelles thématiques tels que “les dégâts humains sur les océans, et l’importance du multiculturalisme”. Mais d’ajouter : “Des modifications modernes et bienvenues, qui se révèlent finalement accessoires, le film restant bien trop sage pour proposer une véritable relecture inspirée et enthousiasmante de son histoire.” Avec un aspect musical n’ayant visiblement que peu changé, l’essentiel semble en tout cas être là, ce qui est à la fois triste et rassurant.