La NASA dément les rumeurs de fin du monde
Tout l'été, Internet est devenu (une nouvelle fois) l'endroit préféré des tenants de la théorie d'une fin du monde prévue pour... septembre 2015. La Nasa, devant cet afflux, fait le point et dément cette possibilité.
Les conspirationnistes de tous poils ont toujours aimé répandre leurs théories plus ou moins délirantes sur le web. La dernière en date a fleuri pendant ces chauds jours d’été et concerne une éventuelle fin du monde prévue pour le mois prochain, précisément entre le 15 et le 28 septembre. En cause, un astéroïde qui percuterait la Terre dans la région de Porto Rico.
Devant le déferlement de messages apeurés, la Nasa s’est fendue d’un article visible sur son site pour rassurer tout le monde.
La fin du monde n’est pas pour tout de suite, déclare la Nasa
Mercredi, la Nasa se fend d’un article sur son site, intitulé Aucun astéroïde ne menace la Terre. C’est Paul Chodas, spécialiste maison des objets célestes géocroiseurs, à savoir ceux qui peuvent potentiellement menacer notre planète, qui l’affirme : “Il n’y a aucun fondement scientifique – même pas l’ombre d’une preuve – qu’un astéroïde ou un quelconque objet céleste puisse frapper la Terre à ces dates”.
Et pour enfoncer le clou, le communiqué précise que “tous les astéroïdes potentiellement dangereux ont moins de 0,01% de chance d’impacter la Terre dans les 100 prochaines années”.
A l’origine de la rumeur, deux pasteurs un peu “perchés”
Une fois les pendules remises à l’heure, où tous les messages anxiogènes qui ont fleuri sur le web ont-ils pris naissance ? Il s’agit de deux pasteurs américains, John Hagee et Mark Blitz, dont les prises de position farfelues sont connues. Selon eux, et c’est BFMTV qui le relate, la rumeur se base sur “la ‘prophétie des lunes de sang’ qui affirme que l’enchaînement de quatre lunes rouges, phénomène pourtant assez rare, en l’espace de 18 mois est un signe d’imminence d’un retour de Jésus Christ et de la fin du monde”.
Pour Notre spécialiste de l’Agence spatiale américaine, les choses sont simples : “S’il existait ne serait-ce qu’un seul objet céleste assez gros pour occasionner ce genre de catastrophe en septembre, nous aurions vu quelque chose”.