La facture des dégâts grimpe à 650 millions d’euros suite aux émeutes liées au décès de Nahel
La 'fédération professionnelle des assureurs' a chiffré le montant des dégradations liées récentes aux violences urbaines.
90 % de ce coût concerne les biens des professionnels et des collectivités locales
Le chiffre est très important. Les premières estimations de la ‘fédération professionnelle des assureurs’ montrent que les dégradations liées aux violences urbaines en lien avec le décès de Nahel atteignent les 650 millions d’euros.
Trois fois supérieur aux sinistres occasionnés par les 4 semaines d’émeutes de l’automne 2005
La semaine passée, la fédération professionnelle avait estimé la facture à moins de 300 millions d’euros, ce chiffre a donc été multiplié par un peu plus de deux fois…
Dans un communiqué de presse, Florence Lustman (présidente de France assureurs) ajoute : « Les 9/10e du coût de ces violences urbaines concernent les 3900 biens des professionnels et des collectivités locales sinistrés, le reste concerne essentiellement des dégâts subis par des particuliers pour leurs véhicules personnels« .
11.300 déclarations de sinistres
Dans sa note, France assureurs précise que ‘le coût des dommages déclarés à la suite des violences urbaines de fin juin est déjà plus de trois fois supérieur à celui des sinistres occasionnés par les quatre semaines d’émeutes de l’automne 2005’.
La France a fait face à des scènes d’une violence exceptionnelle (Florence Lustman)
Au total, France assureurs parle de 11.300 déclarations de sinistres liées aux violences qui ont suivi la mort de Nahel. Florence Lustman, a conclu ainsi son analyse : « Depuis le 27 juin et sur près d’une semaine, la France a fait face à des scènes d’une violence exceptionnelle. J’exprime mon soutien à toutes les victimes de ces événements qui ont parfois vu le travail d’une vie anéanti. Mon soutien va également à tous les maires de nos communes, en première ligne face à ces émeutes. 90 % du coût de ces violences urbaines concerne les 3 900 biens des professionnels et des collectivités locales sinistrés. La nature des sinistres liés aux violences de ces derniers jours est donc très différente de ce que notre pays avait connu en 2005« .