La Belle et la Bête : un conte fantastique signé Christophe Gans
C'est l'un des films les plus attendus de ce début 2014 : Christophe Gans enchante le cinéma avec son adaptation de la Belle et la Bête
A l’origine, il y eu un conte fantastique, écrit par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont en 1757, puis plusieurs adaptations au cinéma, dont la plus connue fut celle de Jean Cocteau, en 1946. Dans ce dernier, Josette Day et Jean Marais interprétaient respectivement la Belle et la Bête. Les studios Disney en avait fait un dessin animé, qui avait contribué à populariser cette histoire. Cette année, Christophe Gans « s’attaque » à ce conte, pour en faire un vrai film fantastique.
C’est en 2011 que le réalisateur a commencé à travailler sur le projet de ce film, en collaboration avec la scénariste Sandra Vo Anh. Son ambition est de rester fidèle au texte d’origine, tout en rendant hommage à l’adaptation de Cocteau. En février 2012, le réalisateur se confiait au magazine Variety, et décrivait son film « comme une nouvelle vision de cette célèbre histoire d’amour mais aussi comme la première vraie adaptation du texte original. » Le réalisateur indique également que Jean Cocteau n’avait adapté qu’un court texte basé sur l’histoire d’origine : « Du coup, je me suis tourné vers le conte écrit vingt ans auparavant par Madame Leprince de Beaumont. Il est beaucoup plus long et a le mérite de s adresser tout autant aux enfants qu’à un public mature en creusant plus profondément dans le sens caché de l’histoire. En cela, le texte original est infiniment plus ‘moderne’. »
La Belle et la Bête : inspiré par Hayao Miyazaki
L’ambition de Christophe Gans était de faire un film féérique. Il a eu pour inspiration visuelle l’univers des dessins animés du japonais Hayao Miyazaki, comme il l’a confié à Variety : « Parce qu’ils sont bâtis sur un système de valeurs humaines, écologiques, civilisationnelles, les oeuvres du maître japonais ont su transcender les barrières culturelles et représenter pour le public international la quintessence du sentiment féérique.
La performance technique est au rendez-vous : le film a intégralement été tournée en motion capture dans les studios de Babelsberg à Berlin, sur fond neutre. Vincent Cassel a échappé aux éprouvantes séances de maquillage pré-tournage, souvent longues, pour le transformer en Bête. Le film est à la hauteur du déploiement de moyen, un spectacle digne des meilleurs films Made In Hollywood.