La Baule : une nourrice soupçonnée de violences physiques et sexuelles sur un enfant de 5 ans
Une nourrice agréée de La Baule est actuellement soupçonnée de violences physiques et sexuelles sur un enfant de 5 ans dont elle avait la garde. Pour l'heure, la mise en cause a été suspendue de ses autres emplois.
En voyant, devant un manège de La Baule (Loire-Atlantique), un jour de juillet 2020, un petit garçon de 5 ans violemment pris à partie par sa nourrice, un passant en avait immédiatement alerté les autorités. Lesquelles avaient ensuite découvert que la nourrice pourrait s’être livrée à d’autres violences sur l’enfant, notamment d’ordre sexuel. Cité par Europe 1, qui révèle l’information, Me Maître Oudy Bloch, avocat de la famille du garçonnet, indique qu’“il y a eu des hurlements contre cet enfant qui était assis sur un banc et recroquevillé”.
Une nourrice d’abord soupçonnée de violences, puis d’agression sexuelle
“Et comme [l’enfant] ne réagissait pas à ces provocations”, poursuit l’avocat, “il y a eu des coups portés, des fessées, des claques sur les cuisses, des pincements très forts. La nourrice l’a poussé violemment contre le banc et tout ça a été suffisamment violent pour qu’il y ait un signalement fait à la police”. Alors que les enquêteurs visaient à faire comparaître la nourrice en justice pour “violences”, les déclarations du petit garçon ont fait mention de sévices sexuels. Plus tôt dans le mois, durant la première audience, sa mère et leur avocat ont réussi à rediriger l’enquête pur “agression sexuelle”. Me Oudy Bloch précise à ce propos : “Les déclarations de cet enfant sont constantes, auprès de sa mère et de trois pédopsychologues. Nous savions qu’il s’agissait de pénétrations et donc de viols”.
La suspecte suspendue de ses autres emplois
Eux aussi alertés, le maire puis le préfet ont fait en sorte que la nourrice soi suspendue de ses autres emplois. La mise en cause intervenait ainsi dans plusieurs écoles et une MJC (Maison ds Jeunes et de la Culture). C’est désormais à la justice qu’il en revient de décider si les faits doivent être requalifiés ici en “viol sur mineur”.