La bande-annonce de The Paper, spin-off de The Office, divise : pourquoi ce n’est pas un problème

La première bande-annonce du spin-off de The Office, intitulé The Paper, suscite des réactions mitigées. Si ce premier aperçu n'emballe pas totalement les fans, plusieurs raisons expliquent pourquoi ce lancement discret pourrait malgré tout fonctionner.

Un nouveau spin-off pour un classique du mockumentaire

Difficile d’ignorer le scepticisme ambiant : l’annonce de « The Paper », premier spin-off majeur de la série culte « The Office », n’a pas manqué de faire hausser les sourcils. Après tout, Greg Daniels, qui adaptait déjà à sa façon la version britannique de Ricky Gervais, se lance à nouveau dans une aventure familière : une comédie en mode mockumentaire centrée sur un univers de bureaux, ici au sein d’un quotidien régional mal en point. Mais alors que la première bande-annonce vient d’être dévoilée, difficile d’y voir un vrai motif d’enthousiasme.

Bande-annonce mitigée et casting étoffé

Les premières images posent le décor : la société fictive Ennervate, spécialisée dans les produits papier (notamment hygiéniques), détient le petit journal local « Toledo Truth Teller », laissé à l’abandon au point de servir… de fond pour cage à oiseaux. À peine arrivé comme rédacteur en chef, le personnage incarné par Domhnall Gleeson découvre une rédaction en perdition, où certains journalistes avouent n’avoir jamais écrit que des messages dans des groupes WhatsApp ou des tweets. Le ton se veut absurde et désabusé ; pourtant, malgré la présence d’acteurs prometteurs tels que Sabrina Impacciatore, Alex Edelman, ou encore le retour remarqué d’Oscar Nuñez dans son rôle d’Oscar Martinez, on reste sur sa faim côté humour.

L’héritage de « The Office » : indulgence méritée ?

Ce manque d’enthousiasme immédiat pourrait-il être trompeur ? On serait tenté de relativiser : la toute première saison de « The Office », en 2005, avait elle-même peiné à convaincre. On oublie parfois que son pilote était presque une copie conforme du modèle anglais et que les premiers épisodes tâtonnaient avant de trouver leur propre souffle – il aura fallu attendre la saison deux pour découvrir la série culte que l’on connaît aujourd’hui. D’ailleurs, personne ne prédisait alors un tel succès à cette comédie désormais incontournable du paysage télévisuel.

Nostalgie ou pari risqué ?

Dans ce contexte, faut-il accorder à « The Paper » le bénéfice du doute ? La question divise : s’agit-il d’une opération marketing surfant sur la nostalgie ou peut-on espérer retrouver la magie initiale grâce au regard affûté de Greg Daniels ? À l’heure où les séries sont régulièrement sacrifiées faute d’audience immédiate, seuls les premiers retours lors du lancement sur Peacock, prévu le 4 septembre 2025, permettront vraiment de trancher.

Avant tout verdict hâtif, voici quelques points à garder en tête :

• L’expérience montre que certaines séries mettent du temps à s’imposer.
• L’implication du créateur original constitue un atout non négligeable.
• L’équilibre entre hommage et innovation déterminera sans doute l’avenir du projet.

En attendant, ceux qui souhaitent patienter peuvent toujours retrouver « The Office », actuellement disponible sur Peacock.