« Kim Kong » sur Arte : Jonathan Lambert évoque une mini-série « pas située en Corée du Nord »
Jeudi soir, Arte diffusera les trois épisodes de la mini-série "Kim Kong" où un réalisateur est kidnappé par un dictateur asiatique et contraint de tourner un remake de King Kong. Le comédien Jonathan Lambert veut toutefois minimiser le lien avec la Corée du Nord.
Kim Kong, tel est le nom de la mini-série qu’Arte lancera sur son antenne jeudi soir à partir de 20h55. Composée de trois épisodes d’une durée de 45 minutes environ chacun, elle met en scène Mathieu Stannis (Jonathan Lambert), un réalisateur habitué à tourner des blockbusters, peut-être trop étant donné que la dépression l’a gagné.
C’est alors que Mathieu se réveille dans une apparente dictature asiatique. Il apprend qu’il a été kidnappé dans un seul et unique but, réaliser un long-métrage de propagande reprenant les grandes lignes de King Kong. Difficulté supplémentaire, la communication avec l’équipe de tournage, qui ne comprend ainsi que peu le Français.
Jonathan Lambert : le thème de Kim Kong, « comment créer sous la contrainte »
Ce pitch pourra rappeler des fais ayant réellement eu lieu dans les années 70, où le réalisateur sud-coréen Shin Sang-ok avait en effet été enlevé par le régime de Kim Jong-il et sommé de tourner un remake de Godzilla. La bande-annonce de Kim Kong, jusqu’à son titre, évoque également assez clairement un rapprochement avec la Corée du Nord.
Pourtant, il serait seulement question d’une inspiration. Récemment invité au micro de Debout la France sur Europe1, le comédien Jonathan Lambert a ainsi tenu à expliquer que « pour autant, c’est pas situé en Corée du Nord, parce que le thème de la série, c’est ‘comment créer sous la contrainte et comment, finalement, des œuvres et des artistes, à travers la contrainte, ont réussi à s’épanouir' ».
Un tournage en Amérique du Sud évoqué un moment
On apprend au passage que le décor a failli être bien plus chaud, géographiquement parlant : « Je sais qu’à un moment donné, il était question de le tourner plutôt en Amérique du Sud, que ce soit une dictature sud-américaine. Donc voilà, là ça s’inspire de ce fait réel, c’est réactualisé, mais on n’a pas voulu véritablement situer le lieu ».