Kenya : sept lycéennes périssent dans l’incendie de leur dortoir
Samedi à Nairobi, capitale du Kenya, sept lycéennes sont mortes et dix autres ont été blessées dans l'incendie de leur dortoir. Les circonstances précises du sinistre n'ont pas encore été établies.
L’incendie s’étant déclaré samedi à l’intérieur du lycée Moi de Nairobi, au Kenya, a emporté avec lui la vie de sept lycéennes et en a blessé dix autres. Le ministre de l’Éducation et de l’Intérieur kényan Fred Matiangi a confirmé le bilan des victimes après s’être rendu le matin même sur le lieu du sinistre.
“Nous avons perdu sept élèves dans ce malheureux incident. Dix autres ont été emmenées à l’hôpital en raison de leurs blessures”, a-t-il déclaré dans des propos rapportés par nos confrères du Parisien. Le drame a conduit à la fermeture temporaire de l’établissement, lequel sera ainsi fermé pendant deux semaines. En grande partie choquées, les lycéennes ont retrouvé leurs familles respectives.
Sept morts et dix blessés dans l’incendie d’un dortoir au Kenya
Quant aux circonstances de l’incendie, survenu dans l’un des dortoirs du lycée, le mystère demeure entier aux dernières nouvelles, même si M. Matiangi a promis des réactions et des réponses :
“Nous devons faire toute la lumière sur cet incident […] La police et d’autres équipes d’enquêteurs ont déjà débuté l’enquête et je peux vous assurer que des mesures strictes en découleront”.
Plus de cent établissements sinistrés entre juillet et août 2016
Ce sinistre rappelle une vague de précédents observés l’an passé au Kenya, où 113 écoles secondaires avaient ainsi été ravagés partiellement par les flammes rien qu’entre les mois de juillet et août. Des incendies volontairement déclenchés et qui auront conduit à l’arrestation et à l’inculpation de quelque 150 élèves et dix enseignants.
Aucune raison précise n’avait alors pu être établie pour expliquer cette épidémie d’incendies. Avaient par exemple été évoqués des actes de vengeance d’un “cartel” en rapport avec le trafic de sujets d’examens. Les changements apportés au calendrier scolaire et les méthodes employées par le ministre de l’Éducation et de l’Intérieur dans son action étaient d’autres motifs invoqués.