Kenya : au moins 13 écoliers morts lors d’une bousculade
Lundi dans l'ouest du Kenya, au moins treize enfants sont morts lors d'une bousculade au sein de leur école. Les survivants ont expliqué qu'ils cherchaient à fuir des professeurs qui les battaient. Une enquête de police a depuis été ouverte.
Le drame est survenu lundi en fin d’après-midi dans l’école primaire de Kakamega, dans l’ouest du Kenya. Alors que les élèves quittaient l’établissement après leurs classes, un mouvement de panique a été observé, et une bousculade d’ampleur d’avoir conduit à la mort d’au moins treize enfants, ainsi piétinés. Cité par La Dépêche du Midi, David Kabena, chef de la police de Kakamega, a confirmé des blessés, 39 selon un compte-rendu de la Croix-Rouge kényane : “Nous avons perdu 13 enfants dans cette bousculade et d’autres sont à l’hôpital en raison de blessures”. Et d’avoir ajouté : “Nous avons ouvert une enquête pour établir ce qui s’est passé exactement”.
Bousculade meurtrière dans une école kényane : au moins 39 enfants blessés
Selon les propos d’une mère d’élève auprès d’un média local, des enseignants seraient à l’origine du mouvement de panique : “Ceux qui ont survécu ont dit qu’ils couraient parce qu’il y avait des professeurs qui les battaient, en guise de punition, c’est pour cela qu’ils s’échappaient et sont tombés l’un sur l’autre”. Cette maman a ajouté que les enfants concernés étaient en “classe 5”, accueillant les élèves de 10 à 12 ans. Pour rappel, les châtiments corporels sont interdits au Kenya.
Des enseignants soupçonnés de châtiments corporels
Le vice-président du Kenya William Ruto a réagi suite au drame : “Nous sommes abattus par la tragédie qui a touché l’école primaire de Kakamega ce soir”. “Nos prières, notre amour et nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes de cette tragédie”, a-t-il poursuivi. La Croix-Rouge kényane a fait savoir qu’une cellule d’aide psychologique a été mise en place et, principalement à destination des familles, un service leur permettant de localiser les enfants qui ne leur sont pas encore revenus.