Jusqu’à quand Victor Wembanyama devra-t-il patienter avant de toucher le jackpot NBA ?

Victor Wembanyama restera sous contrat avec les Spurs jusqu’en 2027, la franchise ayant activé l’option de sa troisième année. Si la prolongation est assurée, la question d’un futur contrat XXL en NBA demeure entière pour la jeune star française.

Gestion stratégique du salary cap à San Antonio

L’annonce était attendue, mais elle n’en demeure pas moins stratégique : les San Antonio Spurs ont décidé jeudi de prolonger jusqu’en 2027 leur jeune prodige, Victor Wembanyama, ainsi que l’arrière prometteur Stephon Castle. En prolongeant unilatéralement ces deux contrats rookies, la franchise texane se donne une marge de manœuvre précieuse pour façonner un effectif compétitif avant l’explosion salariale annoncée du pivot français.

Ce maintien d’un « petit » salaire — environ 13,75 millions de dollars par saison pour « Wemby » — s’inscrit dans la logique d’une gestion rigoureuse du fameux salary cap, le plafond imposé aux équipes NBA.

L’impact de Wembanyama sur la NBA et les Spurs

Après une première saison remarquée — 24,3 points, 11 rebonds et près de quatre contres en moyenne —, Victor Wembanyama, fort de ses 2,24 mètres et d’une médaille d’argent olympique, est devenu le centre des attentions à San Antonio.

La levée anticipée de son année en option permet aux dirigeants de temporiser avant l’inévitable : dès 2027, son salaire pourrait bondir dans des proportions vertigineuses. L’objectif est clair : offrir à leur vedette toutes les garanties sportives pour qu’il envisage l’avenir avec la franchise historique de Tony Parker, tout en construisant autour de lui un collectif capable de viser le titre.

Pistes contractuelles et perspectives financières majeures

À partir de cette date clé, la donne changera radicalement. Selon l’économiste du sport Jean-François Brocard, interrogé récemment par Le Parisien, l’intérieur français sera en mesure de négocier « un contrat de 316 millions de dollars sur cinq ans ».

Pour comparaison, des joueurs comme Jayson Tatum ou le MVP en titre Shai Gilgeous-Alexander ont déjà scellé des accords records dépassant les 300 millions sur cinq saisons. La perspective d’un contrat supermax plane aussi sur le futur du Français : on parle alors d’un engagement à plus de 529 millions de dollars sur cinq ans. Des chiffres impressionnants qui n’intègrent même pas les revenus issus du sponsoring.

Bâtir l’avenir autour du phénomène français

La stratégie actuelle des Spurs s’appuie donc sur plusieurs axes :

• Sécuriser leurs jeunes talents sous contrat rookie.
• Dégager une flexibilité salariale essentielle.
• Bâtir un environnement compétitif pour convaincre leur star.

À une semaine d’un retour attendu sur les parquets NBA face à Dallas, San Antonio place toutes ses billes autour du phénomène tricolore… Un pari audacieux pour écrire un nouveau chapitre doré dans l’histoire texane.