Journée mondiale de l’AVC : les réflexes à avoir en cas d’accident
À l'occasion de la journée mondiale de l'AVC, le docteur Jean-Daniel Flaysakier rappelle les réflexes à avoir en cas d'accident vasculaire cérébral ainsi que la manière de mener sa rééducation.
C’est en ce samedi 29 octobre que se tient la journée mondiale de l’AVC, ou accident vasculaire cérébral. On estime que 150.000 personnes sont victimes de ce genre d’attaque chaque année en France, avec des conséquences souvent fatales.
Reçu sur le plateau de nos confrères de France 2, le docteur Jean-Daniel Flaysakier y a rappelé les réflexes à avoir dès les apparents premiers signes d’un AVC : “Il faut aller très vite à l’hôpital dès que l’on constate qu’il se passe quelque chose. Il faut appeler le 15.” Un “quelque chose” pouvant prendre la forme de troubles de l’élocution, d’une déviation de la bouche ou encore de difficultés à remuer le bras ou bien la jambe.
AVC : l’hôpital dès les premiers signes d’un accident
Le praticien poursuit en déclarant que “paradoxalement, il faut aussi savoir sortir très vite de l’hôpital, une fois que la situation médicale est stabilisée”. C’est en effet en débutant sa rééducation au plus tôt et dans les établissements appropriés que les chances de réussite apparaissent les plus grandes selon le docteur Flaysakier :
“Il faut que [la rééducation] commence très tôt et qu’elle soit faite dans des centres spécialisés. Ce sont des moments essentiels puisqu’il faut se réapproprier son corps, retrouver la parole”.
Rééducation : trop peu de centres spécialisés en France
Plusieurs soucis se posent cependant quant à cette prise en charge. Pour Jean-Daniel Flaysakier, ces centres spécialisés sont ainsi trop peu nombreux au niveau hexagonal, sans compter un personnel qui ne serait pas toujours disposé à accepter toutes les catégories d’âge de patients :
“Malheureusement on est très en retard. Il en manque beaucoup et on a aussi du mal à trouver un personnel compétent un peu partout. Il y a un autre problème, ces centres ont parfois tendance à se pincer le nez pour prendre des patients de plus de 70-75 ans”.