Journée mondiale de la prématurité : les récentes avancées de la recherche
Mardi se tenait la Journée mondiale de la prématurité. À cette occasion, des chercheurs ont communiqué sur les dernières découvertes en date liées aux naissances prématurées.
Le 17 novembre 2015 se tenait la Journée mondiale de la prématurité. Une occasion qu’a saisie le CHU Sainte-Justine, affilié à l’Université de Montréal, pour dresser un bilan des récentes découvertes rattachées aux naissances prématurées. Rappelons pour commencer que la prématurité demeure la première cause de décès à la naissance dans le monde.
Dans son communiqué de presse, l’Université de Montréal précise que ces avancées sont appelées à améliorer sensiblement le quotidien des bébés prématurés et celui de leur famille à trois périodes-clés de leur vie : avant que ces enfants ne viennent au monde, durant leur séjour aux soins intensifs néonatals et après leur congé de l’unité.
Découvertes liées à la prématurité : une molécule inhibiteur de l’inflammation des tissus de l’utérus
Dans leurs recherches visant à prévenir l’inflammation des tissus de l’utérus découlant des naissances prématurées, Mathieu Nadeau-Vallée, étudiant au doctorat en pharmacie et Sylvain Chemtob, néonatalogiste ont découvert un “agent efficace” capable non seulement d’empêcher cette inflammation, mais aussi de “prévenir ou retarder les contractions utérines et les naissances prématurées”. Et ce sans que la mère ou le fœtus ne soient affectés par des effets secondaires prononcés.
Bébés prématurés : une survie rallongée par un blocage de la lumière de l’alimentation intraveineuse
On apprend de même que bloquer la lumière de l’alimentation intraveineuse dans les premiers jours suivant la naissance des bébés prématurés a pour conséquence de rallonger leur survie. Il est également rapporté le développement d’ateliers et d’une plate-forme web dont l’objectif est d’“outiller les parents d’enfants nés prématurément quant aux soins à prodiguer à leur enfant prématuré pour en soutenir le développement de la naissance à 2 ans”. Enfin, l’étude HAPI, évaluant “la santé cardiovasculaire, respiratoire, métabolique, osseuse et rénale de 200 jeunes adultes nés prématurément comparativement à 200 contrôles nés à terme âgés de 18 ans à 29 ans”, est censée déterminer les facteurs de risque et de protection. Pour, à terme, modifier les mesures de prévention de manière à offrir une meilleure santé aux prématurés.