Journée mondiale contre la rage : un plan pour éradiquer la maladie chez l’être humain d’ici 2030
À l'occasion, jeudi, de la journée mondiale contre la rage, des organisations internationales ont fait connaître leur implication dans un vaste plan visant à éradiquer la maladie chez l'être humain d'ici 2030.
Dans un peu moins de 15 ans, la rage chez l’être humain pourrait n’être plus qu’un souvenir. C’est en tout cas l’objectif d’un vaste plan pensé à l’échelle internationale et dévoilé jeudi à l’occasion de la journée mondiale contre la rage.
Par voie de communiqué, l’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Alliance Globale Contre la Rage (GARC) se sont unies pour lancer “la plus importante initiative mondiale” contre cette maladie.
“Unis contre la rage”, “la plus importante initiative mondiale” contre la maladie
Le plan “Unis contre la rage” va, dans son application, mettre “en évidence le rôle des services vétérinaires, sanitaires et éducatifs dans la prévention et le contrôle de la rage”. Avec pour notable but “zéro mort humaine de la rage d’ici à 2030”.
Pour ce faire, il va être entre autres question d’améliorer la prise de conscience et l’information sur la rage, qui continue ainsi de tuer une personne dans le monde toutes les dix minutes. Sont également inscrites au programme “l’extension de la vaccination des chiens et l’amélioration de l’accès aux soins, aux médicaments et aux vaccins pour les populations à risques”.
#Infographie C'est la journée mondiale contre la rage ➡️ https://t.co/rtftJWp644 pic.twitter.com/Bvzd0KYbKy
— Alim'Agri (@Min_Agriculture) September 28, 2017
Pas présente en France mais…
Il convient de souligner que si la rage n’est pas sensiblement présente en France, les cas observés dans l’Hexagone concernent systématiquement des chiens contaminés à l’étranger. Sachant que la maladie se veut mortelle dès l’apparition de symptômes, on nous rappelle notamment l’importance de faire vacciner son animal avant un voyage, d’éviter tout contact avec une bête errante à l’étranger et de ne pas ramener un animal “ne répondant pas aux obligations réglementaires”.
Les chiens ne sont toutefois pas les seuls porteurs potentiels de rage, les chauves-souris pouvant ainsi jouer ce rôle en Amérique du Sud. On estime malgré tout qu’en vaccinant au moins 70% des chiens, le cycle de transmission de la rage s’interrompt chez ces animaux ainsi que vers les êtres humains.