JO 2018 : 1200 agents de sécurité écartés de l’organisation à cause de la gastro
Selon le comité d’organisation, le risque de contagion est faible pour les athlètes.
Gros coup de stress pour les organisateurs des Jeux olympiques d’hiver à maintenant 3 jours de la cérémonie d’ouverture. Alors que la ville de Pyeongchang en Corée du Sud en est aux derniers préparatifs, elle va devoir faire avec la défection de 1200 agents de sécurité contraints d’être remplacés à cause d’une épidémie de gastro-entérite très virulente. Selon les autorités sanitaires, le risque est faible pour les athlètes.
Tous logeaient au même endroit
L’information a été dévoilée par un communiqué publié par le comité sud-coréen d’organisation des Jeux-Olympiques, le POCOG. L’épidémie s’est déclarée dans un centre pour jeunes de Pyeongchang où étaient logés les 1200 agents de sécurité. Plus de 40 personnes ont subitement été prises de sévères diarrhées et de nausées. Des symptômes violents qui ont nécessité leur hospitalisation.
Rapidement, les médecins diagnostiquent un norovirus hautement contagieux qui peut se transmettre par contact, mais également dans l’eau ou la nourriture. Par mesure de précaution et pour éviter la propagation de l’épidémie, le centre d’hébergement a été fermé et les 1200 personnes qui y logeaient priées de rentrer chez elles.
Séparés du village des athlètes
Le POCOG a précisé que les 1200 agents de sécurité seront remplacés par 900 militaires qui auront la lourde charge de veiller sur l’évènement. Une enquête est en cours afin de déterminer l’origine du virus et de la contagion.
Ces dernières se veulent également rassurantes sur le déroulement de la compétition en précisant que le centre d’hébergement des agents de sécurité est séparé du village olympique où logent les athlètes.