Jean-Marie Le Guen : “Il y aura sans doute d’autres réformes”
Invité mardi matin de France Info, le secrétaire d'État aux relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen y a évoqué de possibles nouvelles réformes à venir pour la France.
Dans son intervention de mardi matin sur France Info, le secrétaire d’État aux relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen est apparu en phase avec la tribune qu’occupe aujourd’hui le Premier ministre Manuel Valls dans Les Échos. Soit en témoignant lui aussi d’une volonté de ne pas encore fermer le volet des réformes.
Jean-Marie Le Guen a ainsi déclaré : “Le marché du travail, la fiscalité, la baisse des impôts, l’impôt à la source… et il y aura sans doute d’autres réformes. Nous voulons continuer à réformer ce pays, car le redressement dans la justice de ce pays nécessite encore d’autres réformes.”
Le Guen : “Ce pays a besoin de réformes pour se redresser”
Le secrétaire d’État estime au passage que, même avec un accueil discuté, les mesures récemment prises par le gouvernement ont contribué au redressement de la France : “Je pense que nous avons été ces derniers mois audacieux, avec la loi Macron, la réforme territoriale même si ça n’a pas toujours été suffisamment noté. Ce pays a besoin de réformes pour se redresser.”
Un “Pôle des réformateurs” se réunira jeudi
Il est prévu que se tienne jeudi, à Leognan (Gironde), un rassemblement du Parti socialiste, celui-ci allant présenter la particularité de réunir ce que France Info désigne de “Pôle des réformateurs”. Un Pôle attendu pour être composé de Jean-Marie Le Guen, Emmanuel Macron, Thierry Mandon et Gérard Collomb. Jean-Marie Le Guen appelle d’ailleurs dès maintenant la gauche à modifier sa position sur la question des réformes : “Notre système social, pour être conservé, doit être transformé“, car “si il n’y a pas de réforme, il y aura une régression sociale, la gauche doit voir les choses avec audace.” En ajoutant faire partie, selon lui, d’un courant qui propose et qui agit : “La gauche de ce point de vue a toujours été relativement diverse. Ce qui est nouveau, me semble-t-il, c’est que le courant réformateur est à l’offensive au sein de la gauche, et que la gauche critique ne propose pas grand chose. Nous sommes le courant de la réforme.”