Jean-Christophe Cambadélis n’envisage pas une radicalisation de Cécile Duflot
Une phrase parue dans le magazine Challenges montre un Jean-Christophe Cambadélis peu séduit par l'idée d'une Cécile Duflot radicale.
Il y a peu, l’écologiste Cécile Duflot apparaissait déterminée à vouloir marcher dans les pas du peuple grec, s’opposant ainsi à la politique d’un gouvernement hexagonal dont elle faisait encore partie en mars dernier. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement, déclarait d’ailleurs récemment sur LCP Assemblée Nationale que l’ex-ministre du Logement ne représentait pas les Verts selon lui et qu’elle se trouvait dans « une espèce de voie de radicalisation ».
Une pensée que ne partage visiblement pas le premier secrétaire du Parti Socialiste (PS) Jean-Christophe Cambadélis. Nos confrères d’Europe1 viennent ainsi de nous rapporter une phrase plutôt éloquente prononcée par le politique dans le magazine Challenges du 29 janvier dernier.
Cécile Duflot « ne rompra pas » dans le gouvernement selon Cambadélis
« Elle restera au chaud au bord du Rubicon, parce que l’eau est trop froide. De toute façon, elle ne rompra pas avec nous, car elle briserait son parti en deux. » Plus tôt dans le mois, le président du groupe Écologiste au Sénat Jean-Vincent Placé déclarait vouloir faire revenir Cécile Duflot « au gouvernement et à l’écologie » en 2015.
Le chef du PS ne veut pas d’une primaire déstabilisant son parti
Jean-Christophe Cambadélis se montre pour sa part opposé à la proposition d’un porte-parole d’Europe Écologie Les Verts (EELV) d’organiser une primaire pour 2017 réunissant le Front de gauche, EELV et Nouvelle Donne. Plusieurs responsables du parti écologiste se sont également prononcés défavorablement sur le sujet, laissant à penser que la scission évoquée par Jean-Christophe Cambadélis est peut-être déjà en cours.