Italie : deux touristes français meurent intoxiqués au monoxyde de carbone dans un chalet
Dans la nuit de Noël, deux touristes français sont morts intoxiqués au monoxyde de carbone dans un chalet du nord-ouest de l'Italie. Dans le même temps à Milan, une dizaine de jeunes participants à une fête ont été pris en charge pour les mêmes motifs.
Le drame s’est produit dans la nuit du 24 au 25 décembre dans une vallée alpine du Piémont, dans le nord-ouest de l’Italie. Deux touristes français d’une cinquantaine d’années y sont morts intoxiqués au monoxyde de carbone.
Les corps de ces deux personnes, toutes deux âgées de 57 ans, ont été retrouvés dans un chalet isolé de la région de Coni où ces touristes étaient visiblement venus passer leurs vacances de fin d’année. Nos confrères de franceinfo, s’appuyant sur les informations de la chaîne de télévision publique italienne Rai et de l’agence Agi, soulignent que le monoxyde de carbone provenait d’un poêle à bois encore allumé à la découverte des corps.
Mortellement intoxiqués au monoxyde de carbone, leur poêle était encore allumé
Toujours dans le nord-ouest de l’Italie, dans une petite commune de Lombardie, au sud de Milan, dix-sept participants à une fête ont eux aussi failli succomber à une intoxication au monoxyde de carbone après des fuites de gaz observées au niveau d’une cheminée.
Il était aux environs de 5h00 du matin quand, après qu’un jeune a perdu connaissance près de la cheminée, les pompiers sont intervenus sur place. D’après les premiers constats effectués par la police, la pièce présentait un fort taux de monoxyde de carbone et une aération insuffisante.
Sur les seize autres personnes présentes, sept, intoxiquées, ont été transférées dans un hôpital de Milan pour s’y voir administrer des traitements hyperbares d’oxygénation. Sept autres plus légèrement touchées ont été conduites dans des hôpitaux locaux, et les deux dernières de n’avoir pas nécessité d’hospitalisation.
Une dizaine de jeunes pris en charge à Milan
Rappelons que le monoxyde de carbone est un gaz asphyxiant présentant la dangereuse particularité d’être indétectable tant d’un point de point visuel qu’odorant, en plus de ne pas provoquer d’irritation. Il peut malgré tout conduire à la mort en moins d’une heure de par sa rapide propagation dans l’environnement.