Israël : sanction annulée pour le soldat qui avait mangé un sandwich non casher
Après avoir écopé d'une peine de onze jours d'emprisonnement pour consommation d'un sandwich non casher, un soldat a vu sa condamnation être levée par l'armée d'Israël.
L’armée israélienne vient de faire machine arrière quant à une décision vivement discutée. Elle avait en effet précédemment condamné un soldat à onze jours de prison pour avoir enfreint la loi juive. L’individu, né aux États-Unis, avait ainsi consommé un sandwich au porc, et donc non casher, durant un cours pour sous-officiers.
Précisons au passage que ce soldat était volontairement venu de lui-même en Israël pour y effectuer son service militaire. Devant cette apparente infraction au code alimentaire juif, interdisant notamment de se nourrir de certaines viandes telles le porc, l’institution officielle représentée par l’armée nationale ne pouvait donc faire autrement que se prononcer en défaveur de ce comportement. Et ce en prononçant une peine d’emprisonnement bien que le soldat ait, dans un premier temps, affirmé ne pas connaître les règles relatives à la cacheroute.
Consommation d’un sandwich non casher : Israël lève la peine infligée à soldat
Cette condamnation a beaucoup fait parler sur la toile, la majorité des voix entendues s’étant positionnées contre la décision de l’armée israélienne. Certains ont d’ailleurs opéré un rapprochement entre la rigueur de cette dernière et celle de l’Arabie saoudite en matière de respect des règles religieuses.
L’armée reconnaît avoir eu “tort”
Sans que l’on sache vraiment si ces contestations sont responsables de ce revirement, BFMTV nous apprend qu’Israël est finalement revenu sur sa décision. Sur sa page Facebook, le porte-parole de l’armée Moti Almoz a ainsi indiqué que l’institution avait eu “tort” de réagir de cette façon. En ajoutant que celle-ci n’ira plus regarder de près le contenu des sandwiches apportés par les soldats. Concernant le cas du soldat condamné, le général a fait savoir que sa peine a été levée et qu’il obtenu la permission de rentrer chez lui.