Islam : Julien Dray appelle les prêches à être prononcés en français
Sur RTL, le conseiller régional PS d'Île-de-France Julien Dray a appelé à ce que les prêches des imams soient prononcés en français, à l'instar de ce que se fait dans la religion juive.
Invité lundi matin de RTL, le conseiller régional d’Île-de-France Julien Dray s’est exprimé sur les mesures à observer suite aux récents attentats de Paris ayant fait 130 morts. Si les décisions annoncées par François Hollande ont majoritairement été approuvées par les Français, le cofondateur de SOS Racisme recommande de se méfier des “professeurs Tournesol de la sécurité”.
La tête de liste PS pour les régionales dans le Val-de-Marne s’est également fait entendre sur un plan plus sociétal. Certes une nouvelle fois entachée par des individus prônant un islam meurtrier, la religion musulmane, telle que pratiquée en France, n’apparaît toutefois pas suffisamment moderne aux yeux de Julien Dray. Ce dernier préconise ainsi de se pencher en premier lieu sur le problème représenté par “les noyaux salafistes”, ceux que l’on peut retrouver, selon lui, autour de certaines mosquées.
Prêches en français dans l’islam : Dray demande de suivre l’exemple de l’hébraïsme
Le secrétaire national du PS a de même appelé à ce que, dans un souci de compréhension total, les prêches musulmanes soient prononcés en français : “Il faut être très vigilant sur les prêches des imams, je dis bien les prêches, c’est ça qui est important. Que les prières soient faites en arabe ça peut se comprendre, mais que les prêches soient en français c’est important […] Dans la religion juive, les prêches sont en français et les prières sont en hébreux. Les prêches, c’est là où il y a le message qui est délivré, il faut que ce soit fait en français.”
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Copé avait déjà demandé l’interdiction de prêches en arabes
Nos confrères du Figaro rappellent que la volonté de Julien Dray n’est pas inédite. En 2011, le maire de Meaux Jean-François Copé émettait en effet déjà le souhait de prêches en français. Et le ministre de l’Intérieur de l’époque Claude Guéant de lui avoir alors rétorqué qu’“il est constitutionnellement impossible d’interdire le prêche en arabe. On n’interdit pas les messes en portugais ou l’hébreu dans les synagogues.” Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, avait ensuite confirmé les propos du ministre en indiquant que “les liturgies dans des langues autres que française, considérées comme partie intégrante de l’exercice du culte, ne peuvent souffrir d’une ingérence de l’Etat conformément à la loi de 1905”.