Irak : au moins 12 policiers tués par des kamikazes de Daesh
Dimanche, au moins douze policiers irakiens ont trouvé la mort dans une attaque de kamikazes appartenant à Daesh. Plusieurs dizaines de blessés sont également à déplorer.
L’attaque est survenue dimanche à l’encontre d’un camp militaire basé en Irak. Au milieu de la nuit, un commando de kamikazes s’est introduit dans la base de Speicher, située aux alentours de la ville de Tikrit. Précisons que ces hommes étaient équipés de vestes piégées et munis de fusils.
Mahmoud al-Sorchi, porte-parole de la force paramilitaire s’entraînant dans ce même camp afin de reconquérir les territoires perdus dans la province de Ninive (nord), explique que les djihadistes ont “profité du brouillard pour pénétrer dans Speicher”.
Attaque de kamikazes contre un camp militaire en Irak : 12 policiers morts et 20 blessés
Cité par nos confrères du Parisien, M. al-Sorchi a ajouté que les forces de police “ont réussi à tuer sept assaillants mais [que] trois d’entre eux ont pu déclencher les explosifs qu’ils portaient”. On déplore au moins douze morts parmi les forces de sécurité irakiennes, dont trois officiers. Vingt policiers ont également été blessés dans cette attaque.
L’assaut revendiqué par Daesh
Daesh a revendiqué l’assaut, en indiquant que sept kamikazes étaient parvenus à pénétrer au sein de la base de Speicher se trouvant à quelque 160 km au nord de Bagdad. Un commando qui, toujours selon le communiqué en ligne de l’organisation terroriste, aura rejoint le centre du camp où s’entraînaient environ 1.200 recrues. S’ensuivront des combats qui n’aura trouvé leur fin qu’au terme de quatre heures. Rappelons qu’en juin 2014, lors d’une offensive conduite à la fois dans le nord et le centre de l’Irak, Daesh s’était emparé d’une partie de ce camp. On lui attribue le massacre de plus de 1.700 recrues. Il y a peu, l’organisation terroriste a perdu le contrôle de la ville de Ramadi (centre de l’Irak), même si plusieurs de ses combattants y demeurent encore sans toutefois être en mesure de mener une contre-attaque de poids d’après des sources militaires.