iPhone : l’import bientôt autorisé en Iran ?
Le ministère iranien du Commerce a demandé la délivrance à neuf compagnies du pays de licences pour importer des mobiles Apple. Objectif : restreindre la contrebande.
Les iPhone bientôt en vente sur le territoire iranien ? Cela est fort probable, puisque d’après l’agence officielle de presse Tasnim, le ministère du Commerce a demandé la délivrance à 9 compagnies iraniennes de licences pour importer ces smartphones.
Pour le moment en Iran, pas d’iPhone sans marché noir
Après avoir pendant longtemps laissé prospérer les boutiques non officielles Apple sur son territoire, les autorités ont semble-t-il décider de prendre les choses à bras-le-corps. Et pas seulement pour ce qui concerne les produits de la marque à la pomme. En effet, toujours selon l’agence Tasmin, les autorités iraniennes ont lancé ces dernières semaines une vaste opération visant à lutter contre la contrebande produits occidentaux. Ce qui a eu pour effet naturel de faire monter les prix.
Reste, si les licences sont bien effectivement délivrées, un problème de taille : les neuf compagnies en question devront faire avec les sanctions américaines qui l’écartent du système bancaire international.
Dans l’ensemble du pays, 12 milliosn d’iPhone sont en cirulation pour un total de 40 millions d’appareils et 80 millions d’habitants.
Apple menacé de bannissement en juillet
Il y a quelques jours, les autorités avaient brandi la menace d’un bannissement pur et simple un pays, le directeur de l’office national de lutte contre la contrebande déclarant : “Si Apple ne désigne pas un revendeur officiel en Iran dans les prochains jours, tous les iPhones seront retirés du marché”. La marque américaine n’avait alors pas donné suite.
Le Figaro indique que plus qu’un moyen de lutter contre le marché noir, il s’agirait pour les autorités de gagner de nouveaux outils de surveillance. Le quotidien rappelle que dans un dernier rapport, Amnesty International mettait en garde contre un pays qui a “gravement réduit les droits de liberté d’expression, d’association et de rassemblement, en arrêtant des journalistes, des activistes, des syndicalistes et tous les autres dissidents pour des motifs vagues et bien trop larges”.