Intelligence artificielle : 57% des employeurs français ne s’en servent pas et ne comptent pas le faire, d’après un sondage
L'IA (Intelligence artificielle) est boudée par les employeurs français qui sont loin d'être convaincus par l'intelligence artificielle, selon une enquête pour Pôle emploi.
Peur des erreurs, d’un manque de maîtrise…Une étude réalisée par l’institut BVA pour Pôle Emploi montre que les employeurs français sont loin d’être convaincus par les avantages de l’intelligence artificielle.
Des employeurs français loin d’être convaincus
Le sondage donne ces chiffres : 31% d’employeurs sont convaincus et l’utilisent déjà mais 57% ne s’en servent pas et ne comptent pas le faire, révèle l’enquête de BVA. Sans réelle surprise, c’est le secteur de l’industrie, la finance (44%), le commerce (40%) et l’agriculture (58%) où l’IA est la plus utilisée. A contrario, moins de 3 entreprises sur 10 dans la construction et dans les services aux particuliers l’utilisent.
15% déclarent avoir peur de ces nouvelles technologies
Les sociétés n’utilisant pas l’intelligence artificielle (près de 8 sur 10) font ce choix car ils estiment que leur activité est incompatible avec cette nouvelle technologie. Un tiers d’entre elles mentionne un manque de compétences et un sur cinq (18%) les réticences du personnel. 15% déclarent avoir peur de ces nouvelles technologies.
Plus de la moitié des employeurs ayant recours à l’IA l’utilisent dans les services comptabilité, communication et ressources humaines
Les outils capables de répondre à des questions ou de réaliser des diagnostics pour l’aide à la décision sont les plus utilisés par les entreprises (46% des établissements), suivis des applications de traitement du langage naturel, pour extraire des informations ou converser avec des clients, et de la robotique. A l’inverse, les outils de reconnaissance vocale ou visuelle sont les moins utilisés.
Plus de la moitié des employeurs ayant recours à l’intelligence artificielle. l’utilisent dans les services comptabilité, communication et ressources humaines. Viennent ensuite la production, le commercial et les achats, note l’étude.