Inégalités hommes/femmes au travail : fin annoncée pour dans 118 ans
Le rapport annuel du Forum économique mondial paru en ce jeudi révèle qu'au rythme actuel, les inégalités observées entre les hommes et les femmes au niveau économique prendront fin dans 118 ans.
Ces dix dernières années, l’écart économique découlant des inégalités hommes/femmes au travail s’est légèrement résorbé au niveau mondial. C’est ce que nous apprend le rapport annuel du Forum économique mondial publié en ce jeudi.
Et le document d’indiquer également qu’au rythme actuel, il faudra en moyenne 118 ans avant que cet écart ne soit plus. Comme nous le rapportent nos confrères de Boursorama, l’étude de cette année a porté sur 145 pays, avec la notable observation d’un fossé moindre de 4% depuis 2006 entre les hommes et femmes en ce qui concerne la santé, l’éducation, la représentation politique et l’économie (incluant salaires, participation au marché du travail et fonctions dirigeantes).
Écart économique entre hommes et femmes : en recul de 4% depuis 2006
Et si, à l’heure actuelle, on peut considérer que les femmes gagnent autant que les hommes, il convient de préciser qu’elles touchent aujourd’hui des sommes équivalentes à ce que la gente masculine percevait en 2006, soit l’année où le Forum économique mondial rendait son premier rapport sur la question.
Faibles inégalités entre les genres : la France en progression mais hors du top 10
En tête des pays où les inégalités entre hommes et femmes apparaissent les plus réduites, se trouvent l’Islande, la Norvège, la Finlande, la Suède et l’Irlande. L’Europe se veut ainsi majoritaire dans ce classement, même si le Rwanda, les Philippines et la Nouvelle-Zélande y occupent respectivement les 6ème, 7ème et 10ème places. Quant à la France, elle détient une 15ème position à priori dévalorisante face, par exemple, à une Allemagne figurant au 11ème rang. Mais ce serait exclure le fait que l’Hexagone se trouvait à la 16ème place de ce même classement l’an passé. Sur les plans de la santé et de l’éducation, elle demeure toutefois en tête de liste et ce depuis 2006, en gagnant au passage 41 places sur celui de la représentation politique (19ème) et 32 dans le domaine économique (56ème).