Indre : une clé de la prison se trouvait dans la cellule d’un détenu
Il y a de cela environ deux semaines, un homme détenu dans l'Indre a été découvert en possession d'une clé permettant d'ouvrir la quasi-totalité des portes de la prison. Une enquête préliminaire a été ouverte.
C’est une curieuse découverte qu’ont faite, le mercredi 11 juillet, les surveillants de la maison centrale de Saint-Maur (Indre) en fouillant, sur ordre, la cellule d’un détenu. Ils ont ainsi mis la main sur une “clé de sécurité”, aussi appelée “clé d’aumônier”.
Une sorte de passe-partout permettant, en cas d’urgence, de passer pratiquement toutes les portes de la prison, à l’exception de quartiers spécifiques. Outre cette clé, les surveillants ont également mis à jour une arme blanche de confection artisanale, révèle Le Point.
Il raconte avoir trouvé une “clé de sécurité” dans la cour de promenade de la prison
Interrogé sur la provenance de la clé, le détenu de la cellule, condamné à 23 ans de réclusion criminelle pour meurtre, a expliqué l’avoir trouvée dans la cour de promenade de la prison avant de la ramasser et de l’oublier dans sa cellule. Bien que ce prisonnier n’ait jamais fait de remous au sein de l’établissement pénitentiaire, assez peu de crédit va être accordé à son récit.
On apprend de la part de la direction de l’administration pénitentiaire que “la personne détenue ayant subtilisé la clé de sécurité a été placée au quartier d’isolement le jour même de la découverte de cette possession”. Et d’ajouter qu’“elle est passée en commission de discipline six jours plus tard et a été sanctionnée par vingt jours de quartier disciplinaire”.
Une enquête préliminaire pour “recel de remise irrégulière d’objets” a été ouverte. On notera de même que la changement de serrures de la prison a débuté il y a maintenant près d’une semaine.
Une “relation intime” entre une conseillère pénitentiaire et un autre détenu
Deux jours après la découverte de cette clé, la fouille d’une autre cellule a permis de découvrir qu’une conseillère pénitentiaire entretenait une “relation intime” avec un autre détenu. Précédemment condamné pour trafic de drogue, Kassoum D. avait écopé de dix-huit ans de prison en première instance pour l’enlèvement et la séquestration d’un agent de change parisien.
La conseillère pénitentiaire en question a été rapidement identifiée avant d’être placée en garde à vue, mise en examen et placée sous contrôle judiciaire. Elle a été suspendue de ses fonctions pour une durée de quatre mois alors que Kassoum D. a quant à lui été transféré vers la maison centrale de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais).