Indre-et-Loire : 3 femmes et 3 hommes en garde à vue pour un enlèvement et des violences
Mardi dernier en Indre-et-Loire, trois hommes et trois femmes ont été interpellés et placés en garde à vue pour avoir, dans la nuit du 22 au 23 décembre 2018, enlevé et roué de coups un homme.
Mardi dernier en Indre-et-Loire, six individus, trois hommes et trois femmes, ont été interpellés et placés en garde à vue. Les autorités les suspectent d’avoir enlevé puis roué de coups un homme dans la nuit du 22 au 23 décembre 2018 sur fond de braquage et vol de stupéfiants.
Les faits s’étaient déroulés à Noyant-le-Touraine, commune située au sud de Tours comme souligné par BFMTV.COM. Un groupe de personnes s’était alors rendu au domicile d’un homme, et après avoir pénétré dans son appartement, l’avait enlevé sous la menace d’une arme.
Un homme enlevé et roué de coups dans un champ en décembre 2018
L’homme, à l’âge non précisé, avait été transporté dans un champ avant de subir des violences. Les gendarmes ont déclaré que la victime avait été rouée de coups “à l’aide d’un pied de biche toujours sous la menace du revolver”. Et de poursuivre : “Un coup de feu aurait été tiré par ses agresseurs pour lui faire peur peu de temps avant qu’il ne perde connaissance”.
Après l’interpellation des six personnes suspectées d’avoir pris part à ces violences, les autorités ont mené des perquisitions à leurs domiciles respectifs, pour y trouver “des produits stupéfiants de tout type (cocaïne, shit, ecstasy, LSD), des armes, de l’argent liquide”. “Il ressort que les faits pourraient être la conséquence d’un braquage commis au domicile d’un dealer de Tours au cours duquel des stupéfiants auraient été dérobés”, ont ajouté les forces de l’ordre.
Deux mis en cause en liberté et quatre autres en détention
Deux femmes ont retrouvé la liberté au terme de leur garde à vue, dans l’attente désormais de leur convocation devant la justice au mois d’octobre prochain. Les quatre autres mis en cause ont quant à eux été présentés vendredi au tribunal puis placés en détention. Leur jugement est attendu pour le lundi 18 mars de cette année.