Inde : un homme meurt après avoir été aspiré dans une machine IRM
En Inde, un homme de 32 ans a trouvé la mort après avoir été aspiré dans une machine IRM. Cette dernière était ainsi allumée alors que le trentenaire transportait une bonbonne d'oxygène métallique.
Selon les éléments communiqués, les responsabilités dans ce drame seraient diverses. En fin de semaine dernière en Inde, un homme de 32 ans a trouvé la mort après avoir été aspiré dans une machine IRM. Ce trentenaire était entré dans la pièce avec une bonbonne d’oxygène métallique qu’il transportait pour une proche.
Il est à rappeler que, du fait du puissant champ magnétique émis par la machine, il est strictement interdit d’entrer dans de telles salles avec des objets métalliques. Il peut s’agir tout aussi bien de bijoux ou de vêtements avec fibres métalliques que d’implants médicaux.
Mort aspiré par une machine IRM : la famille pointe une négligence de l’hôpital
Pour la famille du disparu, sa mort est due à la négligence du personnel de l’hôpital, un auxiliaire de salle lui ayant ainsi demandé d’amener la bonbonne avec lui dans la pièce. Un proche a raconté à NDTV que “quand nous lui avons dit que les objets métalliques n’étaient pas autorisées dans une salle d’IRM, il a dit ‘sab chalta hai, hamara roz ka kaam hai’ (c’est bon, on fait ça tous les jours). Il a également dit que la machine était éteinte. Le médecin et le technicien n’ont rien dit”. Alors que lorsque l’homme est entré dans la salle, la machine était en fait bien allumée.
Le décès survenu dix minutes après l’admission aux urgences
Des témoins racontent que le métal présent dans la bonbonne a activé le champ magnétique de la machine, et l’homme de s’être retrouvé aspiré puis coincé à l’intérieur. Quand son corps a finalement pu être extirpé de la machine, il saignait abondamment. Transporté tout de suite après aux urgences, il s’y est éteint dix minutes plus tard.
La famille demande à ce que des actions sont engagées à l’encontre de l’auxiliaire de salle et du médecin. Ces derniers ont d’ailleurs été arrêtés. L’autopsie a quant à elle révélé que l’homme a succombé à un pneumothorax bilatéral (un décollement de la plèvre) causé par le traumatisme.