Inde : 26 jeunes filles sauvées d’un trafic humain par le tweet du passager d’un train
La semaine dernière, en publiant un message d'alerte sur Twitter, le passager d'un train en Inde a permis à 26 jeunes filles d'être sauvées d'un trafic d'êtres humains.
Cette histoire s’est déroulée le jeudi 5 juillet dernier dans un train roulant dans le nord de l’Inde. Adarsh est l’un des voyageurs de ce train. Il remarque qu’autour de lui se trouvent une vingtaine de jeunes filles, âgées de 10 à 14 ans, particulièrement craintives. Certaines d’entre elles ne parviennent pas à retenir leurs larmes.
L’homme décide alors de publier un message sur son compte Twitter dans lequel il décrit sa situation avec moult détails permettant de le localiser. Il ne manque pas d’alerter un grand nombre de responsables ferroviaires pour donner une forte résonance à son appel.
Par un tweet, il alerte les autorités ferroviaire d’un possible trafic d’humains
Peu de temps après, Adarsh tweete une nouvelle fois en ajoutant que les jeunes filles en question sont “sujettes à un trafic d’êtres humains”. Là aussi, notre homme précise les gares environnantes et appelle à ce que ces personnes soient secourues.
Et c’est bien ce qui va se produire. Quelque trente minutes plus tard, rapporte Metro Belgique, c’est le ministère indien des Chemins de fer lui-même qui prévient les autorités ferroviaires locales dans l’optique d’une intervention.
subject to human trafficking )my current station is Hari Nagar my next station is BAGAHA and then Gorakhpur.kindly help them out. Please help.@RailMinIndia @PiyushGoyal @PiyushGoyalOffc @PMOIndia @narendramodi @rajnathsingh
— Adarsh Shrivastava (@AdarshS74227065) July 5, 2018
Les 26 jeunes filles conduites en garde à vue
Il semblerait que deux arrêts plus tard, deux policiers en civil soient montés à bord avant d’y appréhender deux hommes et de conduire les jeunes filles en garde à vue. Celles-ci n’ayant pas été en mesure de délivrer des informations sur leurs parents ou tuteurs légaux, elles ont été dirigées vers des institutions publiques de protection de l’enfance, qui devraient les aider dans ce but.
Le passager ayant permis à ces jeunes filles d’être libérées d’une vraisemblable emprise malfaisante a été salué pour son geste. Il semble malgré tout avoir gardé la tête sur les épaules, donnant ainsi la réponse suivante aux hommages reçus : “Merci mais en tant que citoyen de l’Inde, c’est notre responsabilité d’aider les autres”.