Imprimer certaines armes à feu en 3D est maintenant légal aux États-Unis
Selon le gouvernement, cette interdiction allait à l'encontre du premier amendement de la Constitution.
Les partisans des armes à feu sont heureux de la décision rendant légale, sous certaines conditions toutefois, le fait d’imprimer des armes à feu.
Le gouvernement des États-Unis a en effet estimé que l’interdire contrevenait au premier amendement de la Constitution.
Le cas Cody Wilson
Il y a 5 ans, un homme du nom de Cody Wilson créait le premier pistolet imprimable en 3D. Baptisé “Liberator”, il pouvait réellement tirer malgré qu’il fut en plastique. Après avoir mis le fichier à disposition sur Internet, le Texan fut poursuivi pour ne pas avoir respecté certaines lois restreignant l’exportation d’armes à feu.
One man is making it possible to 3D print untraceable guns—including AR-15s— anywhere in the world: https://t.co/3TpSxRrsx3 pic.twitter.com/DL4hj4KCx4
— WIRED (@WIRED) July 12, 2018
Mais après s’être résolu à fermer son site, il décide d’attaquer le Département d’État pour “non-respect de la liberté d’expression”. Il arguait que la liberté d’expression ainsi que celle de porter des armes à feu étaient bafouées.
Les armes non-automatiques de moins de 50 mm de calibre
Seulement, le gouvernement a donné raison à Cody Wilson, après un accord datant d’il y a quelques semaines, et validé par une cours du Texas. En toute discrétion.
Cette légalisation est assortie de conditions, puisque les armes automatiques ne pourront être imprimées, tout comme celles avec des munitions sans étui, c’est-à-dire une douille. Les citoyens seront en mesure d’imprimer les non-automatiques de calibre inférieur à 50 mm, mais il est prohibé d’en faire le commerce.
Du côté des opposants aux armes à feu, c’est naturellement l’indignation qui prédomine. Ils redoutent que les armes puissent être aisément détenues par des individus condamnés, mais aussi que les mineurs puissent d’en procurer tout aussi facilement. Certains n’ont pas manqué de faire remarquer que l’AR-15, fusil semi-automatique impliqué dans des tueries de masse récentes, fait partie des armes entrant dans la liste des celles qui sont désormais autorisées à l’impression.