Immobilier : retour progressif des acheteurs, poursuite de la baisse des prix

Au premier trimestre 2024, l'immobilier ancien a connu une baisse constante, malgré un léger rebond en mars, comme le soulignent les experts. Que présage cette tendance pour le futur du marché immobilier?

Diminution des prix de l’immobilier ancien

Au premier trimestre 2024, les prix de l’immobilier ancien ont continué leur descente. Une tendance observée en dépit d’une petite amélioration notée en mars. Selon les experts de l’agence Orpi, les prix au mètre carré dans le pays ont reculé de 3% sur une année, une baisse corroborée par d’autres grands noms tels que Laforêt et Century 21.

Faible intérêt pour l’achat immobilier

Cette dépréciation des prix n’est pourtant pas synonyme d’augmentation des ventes. Bien au contraire, les transactions ont aussi fléchi au début 2024, en comparaison avec la même période l’année précédente. Ces chiffres en baisse s’expliquent notamment par des taux de crédit frôlant les 4%, malgré un léger recul récent.

Crise ou reprise : Quel bilan pour le marché de l’immobilier au premier trimestre 2024 ? "Les signaux sont meilleurs" indique @jehanno_yann (Président de @Laforet_france) #GrandMatinhttps://t.co/Py371ay1Ch pic.twitter.com/UYqkDEfqfx

— Sud Radio (@SudRadio) April 8, 2024

Un espoir de redressement de la situation

Cependant, « Mars est beaucoup plus souriant », déclare avec optimisme Guillaume Martinaud, le président d’Orpi. Pour Charles Marinakis, président de Century 21 en France, « les prix ont baissé, on retrouve une forme d’alignement de planètes qui nous rendent enthousiastes pour les mois qui viennent ». Ces prévisions sont étayées par une hausse des consultations d’annonces et de demandes d’informations dans les agences.

Une situation locative toujours instable

A l’autre bout de l’échelle, le marché locatif demeure sous pression. Un grand nombre de ménages, ne pouvant pas devenir propriétaires, restent locataires, créant ainsi une demande constante. Corrine Berec, vice-présidente d’Orpi, s’inquiète même que le marché locatif « souffre partout, pas seulement dans les grandes villes ». Seule certitude, le secteur immobilier est encore loin de l’équilibre.