Ille-et-Vilaine : son salon de coiffure mis en vente à son insu
Lundi, une coiffeuse de La Chapelle-Bouëxic a découvert que son salon de coiffure avait été mis en vente sur plusieurs plates-formes. Elle a depuis rassuré ses employées et ses clients, cette action n'est pas de son fait et l'établissement ne sera pas vendu.
C’est un sentiment pour le moins étrange qui a dû s’emparer de Karine, à la tête du salon de coiffure Imagin’Hair depuis dix ans à La Chapelle-Bouëxic (Ille-et-Vilaine), en découvrant ainsi que son salon de coiffure avait été mis en vente à son insu.
Lundi, rapporte Ouest-France, cette coiffeuse a donc appris que son établissement faisait l’objet de petites annonces sur des plates-formes de commerce tels que cessionpme.com, Le Figaro Magazine ou encore leboncoin. Le texte publié sur le premier site indique ceci : “À vendre pour raisons personnelles à La Chapelle-Bouëxic, une commune dynamique, salon de coiffure mixte, 3 bacs, 5 emplacements, avec grenier, réserve et cave. Proposé à la vente à 44 000 €.”
Salon de coiffure mis en vente à son insu : ses employées lui mettent la puce à l’oreille
Sauf que Karine n’est pas à l’origine de cette mise en vente : “Ce sont mes employées qui m’ont appelée, hier soir, en me demandant si c’était vrai que je vendais le salon. Elles avaient entendu parler de cela par des amis ou des clients, qui n’osaient pas m’en parler. Après les avoir rassurées, elles m’ont envoyé les liens et j’ai aussitôt fait des recherches sur Internet.”
Conséquence logique de ces annonces, les appels téléphoniques et les notifications ne cessent depuis de pleuvoir : “Depuis ce matin, énormément de personnes intéressées me contactent via les réseaux sociaux ou par téléphone pour me demander des renseignements sur mon commerce.”
“Quelqu’un m’en voudrait-il ?”
Karine n’a pu déposer qu’une main courante à la gendarmerie, étant donné qu’une plainte nécessitait un préjudice. Reste que la directrice de ce salon de coiffure redoute maintenant que des clients persuadés par la rumeur s’adressent à d’autres établissements.
Le mystère demeure également sur l’auteur de ces annonces. Découlent-elles d’une négligence, ont-elles été émises par une personne malveillante ou juste désireuse de faire une blague à Karine ? Dans ce dernier cas, il serait de bon aloi de la rassurer au plus vite.