Île-de-France : démantèlement d’un trafic de vélos
Après plus d'un an d'enquête, un trafic de vélos qui s'opérait à l'échelle internationale vient finalement d'être démantelé en Île-de-France.
De par les conséquences souvent dramatiques des faits présentés ici, il convient de qualifier de notable le récent démantèlement d’un trafic de vélos intervenu en Île-de-France. En juin 2014, un magasin de Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne) se voyait délesté de nombre de ses vélos, pour un préjudice global estimé à 30.000 euros.
Des dizaines d’enseignes auraient subi un sort semblable en l’espace d’un an, et le chef de la sûreté territoriale du Val-de-Marne Thierry Galy d’ajouter que “de nombreux commerçants ont dû déposer le bilan parce que certains ont été ciblés jusqu’à trois fois”. Suite au premier vol, une enquête avait été lancée et confiée à la sûreté territoriale du Val-de-Marne, à l’office central de lutte contre la délinquance itinérante ainsi qu’à la section de recherches de Nancy.
Trafic de vélos en Ile-de-France : un démantèlement et treize arrestations
Nos confrères du Parisien rapportent ainsi que ces investigations se sont conclues avec treize arrestations, lesquelles concernent vraisemblablement des ressortissants moldaves. Ces derniers opéraient en envoyant des “petites mains” dérober des vélos de valeur (entre 4 à 15.000 euros) lors de sorties nocturnes, où ces malfaiteurs pénétraient dans les magasins de cycles en découpant les toitures avant de commettre leur délit.
Un préjudice total d’un million d’euros
Ces vélos partaient ensuite vers les pays de l’Est via des “transporteurs”, et c’est arrivés à cette destination qu’ils étaient alors revendus. Les force de l’ordre ont pu procéder à l’interpellation des suspects durant le mariage que l’un d’entre eux fêtait samedi dernier. Un autre, qui se trouvait en Belgique, n’a quant à lui été arrêté que jeudi matin. La majorité des malfaiteurs ont été déférés dans la même journée au parquet de Créteil. On nous précise enfin que ce gang aurait cambriolé près de 60 magasins de cycles en un peu plus d’un an, pour un préjudice total d’un million d’euros.