Il existait jadis des réveils humains
Il y a encore quelques siècles, des personnes qui devaient se réveiller à une certaine heure pour aller travailler étaient réveillés non pas par des alarmes mécaniques ou électroniques, mais par des êtres humains.
De nos jours, il est très difficile de se passer d’un réveil pour être certain(e) de se lever à une heure précise. La plupart du temps, ces appareils sont fort pratiques pour éviter de commencer le travail en retard. Mais ils n’ont pas toujours existé, ou du moins, n’ont pas toujours été accessibles au grand public. Et pourtant, avant eux, il était nécessaire d’être présent(e) à son activité professionnelle en même temps que ses collègues. Comment alors s’assurer que tout le monde puisse être à son poste en temps et en heure ?
Réveils humains : le métier de “frappeur de portes” créé au Royaume-Uni
C’est durant la révolution industrielle du XIXe siècle qu’a été créée, au Royaume-Uni, le métier de “knocker-upper”. Autrement dit, des réveils humains qui se rendaient chez les personnes dont les bourses ne permettaient pas l’achat d’un tel système sous une autre forme. Le travail des knocker-upper consistait, à l’aide d’un bâton de bois, à aller frapper à la porte des habitants. Entre deux à quatre coups étaient donnés, une quantité suffisante pour que la personne à l’intérieure soit réveillée. Les knocker-upper ne s’en assuraient toutefois pas et partaient dès leur série de coups effectuée.
Des pistolets à pois pour atteindre les étages supérieurs
Dans certains cas, il n’était pas possible d’accéder aux étages supérieurs pour ces knocker-upper. La parade, pour ces derniers, était alors de se servir de pistolets à pois secs. De cette manière, les locataires situés en hauteur pouvaient malgré tout être réveillés. L’histoire ne dit pas s’ils devaient restituer les pois après ramassage.