IA génératives : Samsung interdit ChatGPT, Bard et d’autres à ses employés

207 milliards de dollars de chiffre d'affaires pour Samsung en 2021.Unsplash
L'entreprise sud-coréenne Samsung a pris la décision d'interdire à ses employés les intelligences artificielles génératives comme ChatGPT. Sont principalement évoqués des "risques de sécurité".
De plus en plus performantes et suscitant, de ce fait, des inquiétudes croissantes, les intelligences artificielles (IA) génératives commencent à être regardées de près. Au sein de Samsung, géant sud-coréen de l’électronique, on vient même d’interdire l’utilisation de ces assistants virtuels aux employés de la firme.
Après la fuite de données sensibles, Samsung interdit l’utilisation d’IA génératives
Pourquoi cette décision ? Bloomberg rappelle que le mois dernier, trois employés de la division semi-conducteurs ont eu recours à ChatGPT dans leur travail. Deux d’entre eux ont sollicité l’assistant virtuel pour corriger et optimiser un code, et le troisième d’avoir demandé le résumé d’une réunion. Et pour cela, il a fallu fournir des données confidentielle à l’IA générative.
Des “risques de sécurité” mentionnés dans un mémo interne
Suite à ces manquements à la confidentialité, Samsung écrit, dans un mémo interne, craindre de lourdes conséquences : “L’intérêt pour les plateformes d’IA générative telles que ChatGPT s’est accru en interne et en externe. Bien que cet intérêt se concentre sur l’utilité et l’efficacité de ces plateformes, les risques de sécurité présentés par l’IA générative suscitent également des inquiétudes croissantes.”
Un licenciement comme sanction maximale
Le document consulté par nos confrères indique que les employés de Samsung sont désormais défendus de se servir d’assistants virtuels tels que ChatGPT, Bard et Bing, et ce sur les ordinateurs, tablettes, téléphones et réseaux internes de l’entreprise. Les contrevenants s’exposent à des sanctions plus ou moins fortes : “Nous vous demandons d’adhérer avec diligence à nos lignes directrices en matière de sécurité. Le non-respect de ces lignes directrices peut entraîner une violation ou une compromission des informations de l’entreprise et donner lieu à des mesures disciplinaires pouvant aller jusqu’au licenciement”.